Quelle est ton analyse après cette défaite ?
On est encore déçu. Aujourd’hui, l’état d’esprit était bon mais on a manqué d’efficacité. On a tapé 15 fois au but, moi le premier, on a des situations qu’on doit mettre au fond et derrière, un peu comme le match de jeudi, ça nous pend au nez. Et c’est ce qui nous arrive. Après l’égalisation, on revient, on est bien dans le match. Mais on n’arrive pas à marquer ce 2ème but et on se met à la faute à la fin. Aujourd’hui on ne peut pas nous reprocher grand-chose à part le manque d’efficacité offensive. Je n’ai pas vu le groupe lâcher. Même si on voulait faire mieux, bien sûr.

Les 120 minutes face à Bâle ont laissé des traces ?
Dans les esprits peut-être. Dans les corps, on verra dans les stats, mais je n’ai pas vu une différence physique dans ce match entre eux et nous. On voulait aller chercher, rester dans ce qu’on aime faire, le contre-pressing. On l’a fait quelques fois. On aurait pu gagner 3-1, 4-2, et on se retrouve à 1-2.

Quels sont les leviers à actionner pour ne pas gâcher la fin de saison ?
Avoir une attitude de compétiteur tous les jours. À l’entraînement, en match. On est tous des footballeurs professionnels, si on en est là, c’est parce qu’on a tous des âmes de compétiteurs. Le dire, c’est plutôt facile. Maintenant il faut le faire sur le terrain.

La tension était palpable en fin de rencontre…
On était tendus parce qu’on est déçus. Entre jeudi et là, c’est une accumulation de déceptions. Forcément, les nerfs sont un peu plus à vif. À nous de nous remobiliser. On a une bonne semaine pour se préparer au match de Troyes. À nous de bien digérer la semaine qu’on vient de vivre pour attaquer fort dès dimanche à Troyes.

Sur un plan personnel, tu en es à 14 buts cette saison, 12 avec le Gym. comment Arrives-tu à en tirer satisfaction ?
J’échangerais bien mon but de jeudi contre une qualif’ et celui d’aujourd’hui pour une victoire. Ce n’est pas évident. J’essaie de donner ce que j’ai toujours donné dans le foot : donner pour aider l’équipe, pour être efficace. Malheureusement, ça n’a pas suffi ce soir.