Engagé dans le sprint final de sa lutte pour le maintien, le Stade Brestois 29 espère conclure une quatrième saison consécutive dans l'élite. Et se base sur un effectif au parfum rouge et noir. Focus sur le prochain adversaire du Gym.

C'est un adversaire en pleine lutte pour sa survie dans l'élite que s'apprête à défier le Gym ce dimanche. Le Stade Brestois, 16e de Ligue 1 à deux points de la zone rouge, est en effet engagé dans l'âpre bataille pour le maintien, particulièrement relevée cette saison puisque les quatres formations les moins bien classées seront reléguées à la fin de l'exercice 2022/2023.

Un exercice que le SB29 n'a pas très bien entamé, puisqu'il était lanterne rouge jusqu'à la 11ème journée, avec un seul succès au compteur. Un début de saison compliqué qui a coûté sa place à l'entraîneur Michel Der Zakarian, qui avait pourtant permis aux Bretons de décrocher l'an passé leur meilleur classement final dans l'élite au XXIe siècle, avec une 11ème place. Un coach qui s'est, depuis, relancé à Montpellier.

Après un intérim assuré par Bruno Grougi, les dirigeants brestois ont intronisé en début d'année Eric Roy, ancien joueur, directeur sportif et coach du Gym. Un changement de cap qui a permis aux Finistériens de relever la tête et de sortir de la zone rouge. En treize rencontres depuis l'arrivée de l'ancien milieu niçois sur le banc, Brest s'est imposé autant de fois (trois) que depuis le début de la saison, et a également tenu en échec des adversaires du haut de tableau comme Lille (0-0, J18), Lyon (0-0, J21) ou Lens (1-1, J22). 

Forts d'une solidité défensive retrouvée - 7ème défense de L1 depuis la nomination de Roy -, les Bretons s'appuient sur un effectif composé de joueurs chevronnés de Ligue 1, dont certains sont des visages bien connus du Gym.

En effet, en plus d'Eric Roy, le SB29 compte quatre anciens Aiglons dans son effectif. Pierre Lees-Melou (140 matchs et 18 buts avec le Gym entre 2017 et 2021) et Loïc Rémy (74 matchs, 30 buts, de entre 2008 et 2010) seront indisponibles ce dimanche.

Christophe Hérelle et Franck Honorat seront quant à eux sur le pont. Niçois de 2018 à 2020 (52 matchs, 3 buts), le défenseur est apparu à 16 reprises cette saison en L1. Formé et lancé chez les pros au Gym, Franck Honorat incarne l'une des grandes menaces des Pirates. L'ailier de 26 ans, qui a posé ses valises en Bretagne il y a trois ans, s'est imposé comme une valeur sûre de L1. Rapide, puissant et technique, l'homme aux 20 matchs à Nice (de 2013 à 2016) progresse d'année en année, et reste sur une saison pleine, conclue avec 11 buts et 6 passes décisives en championnat.

Des statistiques qu'Honorat pourrait bien dépasser au terme de l'exercice actuel, lui qui plafonne à 5 réalisations pour 5 offrandes à l'aube de la 31e journée. 

Hugo Rondet

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