Ancien Aiglon
François Clerc : « J'ai adoré jouer pour le Gym »
De 2010 à 2012, François Clerc a défendu haut et fort les couleurs de l'OGC Nice, avec plus de 70 matchs au compteur. Grand invité lors de la rencontre face à Reims samedi dernier (0-0), l'ancien Aiglon en a profité pour faire un saut dans notre "live match" animé par Constantin Djivas. L'occasion pour l'ex-international français (13 sélections) d'évoquer ses souvenirs en rouge et noir, de livrer son regard sur le travail de son ex-coéquipier Didier Digard, et d'exprimer son affection toujours intacte pour l'OGC Nice.
Avant de retrouver notre commentateur à la mi-temps, François Clerc a suivi le parcours réservé à l'ancien Aiglon mis à l'honneur : un échange avec les supporters au Café des Aiglons puis une ovation dans le rond central de l'Allianz Riviera juste avant le coup d'envoi « Un moment très sympathique, pour l'ancien défenseur, qui a rembobiné ses deux saisons au Gym. Le stade du Ray, c’était une autre époque. On a vécu deux saisons un peu "galère", mais j’en garde un super souvenir. On avait une équipe de guerriers : Ospina, Renato Civelli, Pejcinovic, Didier (Digard), Juju (Sablé), Monzon… Les matchs au Ray, c’était incroyable. Je l’évoque souvent mais la première année, avec 46 points nous n'étions pas maintenus avant la dernière journée. Nous avions remporté le derby qu'il fallait face à Monaco (3-2 lors de la 31e journée), qui était descendu. On a aussi vécu 2 demi-finales : une en coupe de France contre le LOSC (0-2 en 2011) qui avait une équipe monstrueuse avec Hazard, Gervinho, Sow, Mavuba, Balmont, Rami. Le Ray était plein, l’ambiance était fantastique. Et la seconde c'était à Marseille, en coupe de la Ligue, c’était frustrant (2-1 en 2012). »
« Nice a une vraie équipe, conquérante »
« Mon passage à Nice m’a beaucoup marqué, j’ai adoré être dans ce club, je suis très content quand je le vois performer, j’espère qu’il arrivera encore à faire mieux. On était avec mon fils au stade de France en mai dernier pour la finale, c’était dur, on était déçus. Mais je pense qu’il y a un bel avenir », sourit celui qui compte deux ex-coéquipiers dans le staff pro de l'OGC Nice : « Je suis content pour Didier, c’est une bonne nouvelle pour lui et pour le club. C’est bien, il a redynamisé ce groupe talentueux car il y a de très bons joueurs à Nice. On voit aujourd’hui une vraie équipe avec des joueurs qui ont envie de se battre les uns pour les autres, qui marque des buts et qui est conquérante. Je ne suis pas surpris et je suis content pour Didier, je savais qu’il avait ce leadership et qu’il était capable de driver les jeunes et les moins jeunes et de faire de bonnes choses. Tant mieux, et pourvu que ça dure ».
Son nouveau rôle
Depuis 4 ans, l'ancien joueur de l'OL est Président d'un club de National 2 : Andrézieux-Bouthéon FC. « Ça fait bientôt 4 ans, c’est une belle expérience, pas facile, il y a du boulot, mais c’est enrichissant. Joueur, on pense beaucoup à soi, on pense au terrain, alors qu'en tant que dirigeant, on a un regard bien plus élargi, il faut tout gérer. Même si ce n’est que de la N2, on est entre le professionnalisme et l’amateurisme. On a 20 joueurs sous contrat, et 5-6 personnes à plein temps sur l’administratif. On espère avoir de meilleurs résultats d’ici la fin de saison. C'était mieux l’an passé, mais j’espère qu’on parviendra à redresser la barre (Andrézieux est 13e de son groupe en N2) »
« Rester dans le foot m’a toujours plu, et un rôle de dirigeant m’a toujours intéressé, poursuit celui qui est également passé par Saint-Etienne, le Gazélec Ajaccio et Toulouse. C’était une bonne manière de commencer, de mettre le pied à l’étrier, dans un club très structuré. On a la chance d’avoir un stade tout neuf de 5000 places, super sympa, ça permet de travailler dans de vraies conditions et d’apprendre un peu le métier. C’est une belle expérience ».