Revue de presse
Jim Ratcliffe : « Davantage nous concentrer sur Nice »
Sa parole est rare. Aussi, chacune de ses interventions est tout particulièrement écoutée. Mardi soir, Jim Ratcliffe s’est livré en direct pendant une heure et demie sur la webtv du quotidien anglais de référence, le Financial Times.
Economie mondiale, pétrochimie et politique énergétique,… ce tour d’horizon des activités mondiales du groupe a débuté par une question sur… l’OGC Nice de Lucien Favre victorieux de Troyes le week-end dernier. Et une prise de position très claire du propriétaire du club sur son implication passée, présente et à venir : « Je pense que nous ne nous sommes pas assez occupés de Nice depuis 2 ou 3 ans et que nous nous impliquons beaucoup plus depuis cet été. Je suis sûr que vous allez me poser des questions sur des clubs plus grands encore, mais nous devons davantage nous concentrer sur ce que nous pouvons faire avec Nice, de la manière la plus sérieuse possible ».
Comme le fondateur d’INEOS le pressentait, l’acquisition d’un « très grand club », et en l’occurrence Manchester United, est plus tard revenue dans l’échange animé par un journaliste du Financial Times, avec, là encore, une réponse sans ambiguïté : « Je suis un fan de Manchester United depuis toujours. Ce club appartient à la famille Glazer (…) et ils ne veulent pas vendre. (…) s’ils avaient été vendeurs... INEOS aurait tenté sa chance l'été dernier ».
Enumérant les investissements du groupe dans le sport de très haut niveau (F1, vélo, voile, course,…) et sa quête de performance, Jim Ratcliffe a reconnu qu’INEOS ne pouvait encore se féliciter de disposer d’un fleuron du même ordre dans le football, « le sport le plus populaire au monde ». Un manque de nature à relancer l’idée d’acquérir « un club de Premier League » ? « Non, pas de Premier League. Ce que nous voulons c’est un club de premier plan. Et je pense que Nice a une histoire très intéressante. C’est un club ancien, et un endroit très agréable et séduisant pour le football avec son climat californien. Si on regarde ce qu’Abu Dhabi a fait en rachetant Manchester City ou ce que le Qatar a fait avec le PSG... En France, avant son rachat, le PSG était comme Lyon et Marseille il y a 10 ans. Donc il y a des opportunités. Nous devons regarder ce que nous pouvons faire avec Nice ».