Voici les mots de Lucien Favre après la défaite du Gym face à Angers (J8, 0-1).

Avez-vous eu le temps de revoir l’action du carton rouge ?
Oui. Je pense que ce n’est pas rouge parce qu’il est couvert par Dante, Lotomba. Ce n’était pas une action de but. Pour moi il n’y a pas rouge. Avant qu’il touche le sol, il a déjà sorti le carton.

Est-ce qu’on peut tirer des enseignements d’un match où on a été à 10 contre 11 pendant 60 minutes ?
C’est trop difficile. Déjà, regardez quand il y a un expulsé, il y a beaucoup plus de buts pour l’équipe qui n’en a pas. Dommage qu’on prenne le but juste avant la mi-temps. Je trouve qu’on avait bien tenu jusque-là. Quand on est un de moins, ils font tourner, c’est une situation délicate. Je trouve qu’on s’en était bien tiré, jusqu’à la 60’ aussi. Dès qu’ils ont eu un expulsé, on a commencé à avoir quelques occasions.

On a le sentiment que même à 10 contre 10, on n’a pas senti un réel élan, avec vos joueurs qui étaient un peu « en-dedans » ?
Non. On a quand même deux belles occasions, une à 10 contre 11 je crois, puis la 2ème à 10 contre 10.

N’y a-t-il pas eu compensation sur le rouge de Boufal ?
Je ne peux pas vous dire. J’ai vu l’action, mais du banc, c’est un peu difficile à définir s’il y a pénalty ou rouge.

Pourquoi ne pas avoir fait rentrer Viti ?
Parce que Mario s’est installé là, il peut jouer là, donc on a dit : « On ne change pas, sinon ça va encore tout changer ». Tout simplement.

Est-ce que le bilan comptable vous inquiète ?
Forcément. J’analyse tous nos matchs, on fait des 1-1, on gagne 1-0. On a des difficultés à imposer notre jeu, mais on a quand même fait quelques petits progrès. Ça vient un peu. Aujourd’hui, je pense sincèrement qu’on aurait gagné ce match, parce que l’état d’esprit était très bon. Dès l’échauffement, on sentait que les joueurs avaient vraiment envie. C’est clair que cette expulsion vous plombe un peu.

Pensez-vous encore pouvoir recoller au haut du tableau ?
Je pense qu’il y a un gros travail à faire, notamment dans la percussion qu’on a balle au pied, dans les possibilités qu’on a de jouer en profondeur. Il y a un tas de choses à faire encore. On est quand même assez stables. Maintenant, et encore une fois je le répète, il faut qu’on ait plus d’occasions. Après, ça ne sert à rien de parler du match d’aujourd’hui. Après 65 minutes à 10, c’est délicat. Les équipes où il y a des expulsés perdent largement, en moyenne.

Pourquoi avoir titularisé Marcin Bulka ?
Simplement parce que c’était prévu comme ça. Il doit jouer, que ce soit en coupe d’Europe ou en championnat. Il mérite ça.

Beaucoup de joueurs partent en sélection pendant la trêve, les nouveaux n’apportent pas vraiment ce qu’ils doivent apporter…
(Il coupe) Moi je suis toujours positif. On va travailler avec certains joueurs la semaine prochaine. Bien sûr qu’il y en a beaucoup qui partent avec l’équipe nationale. Finalement, ceux-là n’ont pas de pause qui ferait un peu de bien, parce que les matchs s’accumulent. Ils ont deux matchs avec l’équipe nationale, pour la plupart. Ceux qui jouent les deux ne vont pas avoir une grande récupération, mais c’est comme ça.