Au micro de Prime Video ou en conférence de presse, Lucien Favre a répondu aux questions des médias après le succès du Gym ce dimanche, sur la pelouse de l’AC Ajaccio (0-1).

Vous retenez forcément la victoire cet après-midi…
Bien sûr. On était tous contents, on a gagné un match, encore à l’extérieur. Maintenant il faut gagner à la maison aussi. C’est dur ici. J’ai vu quelques matchs de cette équipe, c’est très difficile de gagner. J’ai vu plusieurs équipes qui ont vraiment eu de la peine, où Ajaccio pouvait aussi gagner. L’important, c’était de gagner aujourd’hui. Je suis content. Bien sûr qu’il y a encore du travail. Par exemple Barkley, on l’a accueilli il y a trois jours, donc vous imaginez les heures de travail qu’il y a pour qu’il soit performant. Et ce n’est pas le seul.  

Justement, qu’avez-vous pensé de l’entrée en jeu de Ross Barkley ? 
Il est bien rentré. Intelligence de jeu, tir du gauche sur le poteau. Il a joué 9 et demi, faux attaquant. Il peut jouer plusieurs positions, ce qui nous arrange. Je suis très, très satisfait. Il a joué une demi-heure, ce n’est pas beaucoup, mais il n’a pas beaucoup joué la saison passée. Il s’est quand même entraîné avec Chelsea, il est en partie prêt, mais pas prêt à 100%. Loin de là. Il a besoin de semaines d’entraînement pour prétendre à jouer 90 minutes. Mais on a vu que c’était un footballeur. 

Votre regard sur le match ?
C’était très dur en première mi-temps. Les 30 premières minutes étaient très dures, les 15 dernières, c’était pas mal, avec quelques occasions. En deuxième mi-temps, on a plus d’occasions. Dans l’ensemble, c’était mieux. La victoire, c’était important, on se l’était dit avant le match. Il fallait gagner ici, on l’a fait.

On vous a entendu crier, notamment pour replacer Nicolas Pepe…
Ça c’est habituel, c’est pour replacer les gens. C’était très important de les replacer défensivement, parce que si on ne défend pas tous en même temps, ça devient difficile. Je ne lui reproche rien. Nicolas Pepe et Sofiane Diop ont un rôle très important sur les côtés. Sur les côtés, en 4-4-2, tu dois courir, revenir. C’est important de leur rappeler. 

Cette victoire vous relance dans ce début de saison ? 
Le début de saison est clairement compliqué. On va lentement, mais on progresse. Je l’ai dit encore, et je le répèterai maintes fois : l’objectif est de construire une équipe qui, dans deux ans, peut jouer la Champions League, qui doit battre le Paris Saint-Germain, l’AS Monaco, etc. On y arrivera.

Pourquoi avoir sorti Andy Delort ?
J’attendais, j’attendais, puis il a marqué. Il a fait tous les matchs alors au bout d’un moment, il y a quand même une certaine fatigue. Laborde en a fait aussi à Rennes, mais je ne crois pas autant.

Qu’avez-vous rectifié à la pause ?
On n’arrivait pas à se trouver, donc on a changé certaines choses au niveau du placement. On a mis des joueurs qui pouvaient plus être à l’intérieur et varier, ne pas être à deux devant en même temps, avec un qui décroche, etc. Ça arrive d’avoir une première mi-temps pénible, surtout 35 minutes, et de gagner à la fin. Dans l’ensemble, c’était quand même mérité. Même si au début, ils nous ont embêtés, ils n’ont pas eu de réelles chances de marquer, contrairement à nous.