Nice - Cologne
Jeudi soir, c'est la Coupe d'Europe
Les belles aventures se nourrissent de jolies histoires. Celle d’un but venu des étoiles, à la 114ème minute d’un jeudi soir sur la Terre, incarne un magnifique point de départ. Ce point de départ se compose de mille nuances. De mille émotions. De mille frissons.
🤳INSIDE 🔥
— OGC Nice (@ogcnice) August 25, 2022
Le but complètement 🤯🤯🤯 d’Alexis Beka Beka qui qualifie le Gym pour la phase de poules d’@europacnfleague 🤩#OGCNice #UECL pic.twitter.com/op02R3s9Im
Le point de départ de ce que le peuple rouge et noir espère être une sublime épopée porte un visage : celui d’Alexis Beka Beka. Il s’accompagne aussi d’une poignée de secondes suspendues dans le vide, de 20 000 cœurs accrochés à un cou-de-pied, de 20 000 souffles courts et d’une longue joie, d’une délivrance, d’un cri qui mettrait le rouge aux joues des fantômes du passé.
En barrage de C4, face au Maccabi Tel-Aviv, l’OGC Nice a failli perdre tout ce pour quoi il s’était battu la saison passée : le droit de croiser le fer en Coupe d’Europe. Il a attaqué pendant 90 minutes, refait son retard, buté sur son adversaire, avant de se retrouver à 10 en prolongation, de subir une frappe sur la barre, de trembler devant la perspective d’une séance de tirs au but et, à la fin, de rattraper son destin au moment où celui-ci traçait son chemin. Comme un symbole, c’est un nouvel élément qui a validé le travail de la cuvée l’ayant précédé, d’un bijou, pour l’éternité. Le 5ème à avoir quitté le banc au cours de cette manche retour, lancé par Lucien Favre pour que jaillisse l’amour.
Cette frappe d’Alexis Beka Beka est plus qu’un but : elle est un droit de passage. Un droit de visite. Le droit de jouer dans la cour d’à côté, réservée à ceux qui se jouent des frontières.
« On veut la Coupe d’Europe. » Vous l’avez chanté tellement fort que la Coupe d’Europe est arrivée. Vous l’avez. Nous l’avons tous. Puisse-t-elle nous réserver d’autres buts venus des étoiles et nous rendre encore plus fiers !