Nicolas Pepe a été présenté à la presse ce vendredi en début d'après-midi. Le nouveau numéro 29 de l'OGC Nice s'est confié sur son défi en rouge et noir.

Pourquoi as-tu choisi l'OGC Nice ?

Pour le projet sportif qui est très ambitieux avec de jeunes joueurs. Je ne vois pas ça comme un retour en arrière. C'est aussi pour reprendre du plaisir, ici, en France, avec la confiance du coach et du président. Lucien Favre a cette réputation de proposer un beau football, ce qui me correspond, donc ça a pesé dans mon choix.

Comment te sens-tu ? Es-tu prêt à démarrer contre Marseille ?

Ça dépendra du coach. J'ai fait la préparation, dont certains matchs, avec Arsenal, je n'ai pas eu de blessure. Je n'ai pas évolué en championnat, mais, oui, je suis prêt à jouer contre Marseille. Aujourd'hui, j'ai faim de terrain, de but, de passe décisive, de tout.

Tu as fait un effort financier pour signer à Nice. Pourquoi ?

Pour retrouver le plaisir de jouer au foot. Je ne veux penser qu'au foot. Le financier représentait un plan secondaire.

Ce jeudi, tu as été présenté aux supporters avant le barrage retour d'Europa Conference League. Qu'as-tu ressenti ? Que représente cette qualification ?

J'ai reçu un très bel accueil des supporters. J'étais vraiment très surpris. C'est une première de faire ce genre de présentation. Je remercie le public qui est fantastique. J'espère qu'ils vont continuer à nous donner le sourire. On va leur rendre sur le terrain. Ça a été un match difficile, mais on a réussi à le gagner pour se qualifier pour cette compétition. Ma signature avant la qualification ? Je n'avais pas fait mon choix par rapport à ça, mais c'est un plus.

Que retiens-tu de tes années à Arsenal ?

Il y a eu des hauts et des bas. Lors de la première saison, j'ai réussi à gagner deux titres, la FA Cup et le Community Shield, ce n'est pas rien. La saison suivante, on a échoué malheureusement en demi-finale d'Europa League contre Villareal. Ca a été plus compliqué après, mais je ne retiens que des bonnes choses. Je jouais dans le plus grand championnat du monde. On change, on apprend beaucoup, en jouant contre les meilleures équipes du monde, on prend de l'expérience. Mon passage là-bas m'a endurci mentalement. En tant que joueur et que personne, j'ai évolué. J'ai moins joué, mais il y a certaines choses qui m'ont fait apprendre la vie, puisque j'ai eu des enfants là-bas.