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Melvin Bard : « Craindre toutes les équipes »
Melvin Bard, premier buteur niçois mercredi, face à Saint-Etienne (4-2), s'est présenté en conférence de presse, ce vendredi. À la veille de la réception de Lille, pour l'avant-dernière journée de Ligue 1 de la saison (ce samedi à 21h), le latéral gauche a rappelé l'importance de l'ultime rendez-vous disputé à domicile.
À la mi-temps du match contre Saint-Etienne, vous êtes menés 2-0. Comment expliquez-vous ces difficultés avant la pause et la réaction au retour des vestiaires ?
Je ne peux pas pas trop expliquer pourquoi on a du mal à rentrer dans les matchs. On arrive à bien finir, ce qui nous permet de gagner, c'est bien pour nous, mais il faut qu’on parvienne à régler ça. Cela dit, cette saison, il y a aussi des matchs qu'on a bien commencés. Ce sont les mots de tout le monde, des partenaires, du coach qui nous ont aidés. On savait qu'on avait réalisé un début de match catastrophique. On devait très vite se remettre dedans en 2e mi-temps. Les mots nous ont remis la tête à l’endroit. C'était important, ça nous a fait du bien.
Ce samedi, vous affrontez Lille, qui ne peut plus accrocher de place européenne (le LOSC est 10e avec 51 points). Est-ce plus facile d'affronter une équipe dans une telle situation ?
Il faut craindre toutes les équipes. Il peut tout se passer. Ce sera un match très compliqué, il faudra être très concentré, du début à la fin.
Sur un plan personnel, comment juges-tu ta première saison à Nice ?
Le bilan est positif : je suis venu ici pour jouer le plus possible et j'ai fait de bonnes performances, ce qui m'a permis de jouer beaucoup de matchs pour ma première saison pleine en professionnel (35 matchs toutes compétitions confondues, 2 buts). Il y a également eu le parcours en Coupe de France, qui sera formateur, même si nous étions très déçu du résultat en finale. C'est quelque chose qui va nous rendre plus forts pour l’avenir. Dans les axes de progression, je dois améliorer ma qualité de centre. Quand je fais un effort et que mon geste n'est pas bon pour un partenaire, c'est frustrant pour moi et pour l’équipe. Donc je travaille à l’entraînement, par la répétition du geste et en utilisant différents angles. Par contre, contre Saint-Etienne, je voulais marquer : j'ai tiré car si je centrais, je pouvais me faire contrer (rires). Et puis, j'ai la chance de trouver le cadre.