Club
Lettre ouverte aux amoureux de l'OGC Nice
Nous, OGC Nice
On a vibré, pleuré, samedi soir. Par dizaines de milliers, au Stade de France et sur la place Massena.
Mais avant, on a coloré tous ensemble la ville en rouge et noir. On a rêvé, converti son voisin de palier, son pote à l’autre bout de la terre. On n'a parlé que de cette finale pendant des jours et des jours. On s’est projeté. On a joué. On a perdu.
On a aussi vu ressurgir le fantôme de 2006, avec son lot de larmes, de colère et de chagrin. Avec une différence notable : à l’époque, le Club n’était pas taillé pour se retrouver tout en haut, et avait manqué l’occasion sans pouvoir se convaincre que son destin était en marche et qu’il s’inviterait forcément de nouveau à la fête. Seize ans plus tard, les fondations sont solides, le projet ambitieux : au terme d’un superbe parcours cette Coupe de France serait arrivée comme un marqueur de sa progression, comme la récompense du travail accompli et non plus comme un aboutissement. Le travail n’a pas été récompensé. Pas pour l’instant. Pas par cette voie. Mais les victoires de demain naissent (aussi) dans les défaites d’hier.
Soyons honnêtes : on a tous passé un mauvais dimanche. Un dimanche sans sommeil, sans appétit, sans envie. Un dimanche sans rien. Il est l’heure de se remettre en ordre de bataille. De se relever, de repartir de l’avant. La saison n’est pas finie et l’on peut encore s’ouvrir les portes de l’Europe, par l’intermédiaire du championnat. Une Europe chimérique pendant près de 20 ans à Nice, devenue bien réelle cette dernière décennie et à notre portée aujourd’hui pour peu que l’élan de la saison ne se rompe pas.
Toutes les composantes de l’OGC Nice tiennent à remercier du fond du cœur tous ceux qui ont participé à cette aventure en coupe de France. Et qui marcheront encore avec nous sur les sentiers de demain.
La fin de saison est excitante. Le futur aussi.
Nous, OGC Nice, on se relèvera. Pour vous et grâce à vous.
Issa Nissa
Arnaud Baumela