Ce dimanche, face à Troyes (1 – 0), Andy Delort a beaucoup couru, multipliant les appels. Buteur sur les 3 derniers matchs à domicile (4 réalisations), l'attaquant n’a pas fait trembler les filets de l'Allianz Riviera cette fois-ci. Mais, en 90 minutes, il a mené l’attaque niçoise dans l’idée fixe que se fixe le collectif : ne rien lâcher jusqu’au bout. 

C’est une bonne habitude que les amoureux de l’OGC Nice apprécient cette saison, malgré quelques sueurs froides. Les Rouge et Noir ont battu l’ESTAC, hier, grâce à un but dans les dernières minutes de Khephren Thuram (1 – 0, 94e). Un rôle de sauveur qu’a souvent connu Andy Delort, une nouvelle fois très mobile sur la pelouse de l'Allianz Riviera.

« C’est un but qui fait du bien. Je suis content pour Khephren, c’est un gamin qui progresse de jour en jour, qui est à l’écoute. Je suis vraiment fier de lui. Les buts comme ça, quand tu gagnes les matches avec de la souffrance, ça montre un état d’esprit. On est content. Tous ensemble, on ne lâche rien », savourait le numéro 7 niçois en zone mixte. 

Conscient qu’il a manqué aux Azuréens de « l’efficacité, de la justesse dans les dernières passes, moi le premier, deux-trois fois », l’attaquant rouge et noir soulignait la faculté niçoise à marquer après la pause. « On m'a envoyé une stat (sur les performances de l'OGC Nice en seconde période, ndlr). Ça montre que mentalement on est là. Il y a une marge de progression à avoir, on sait sur quoi travailler », admettait Delort, avant de saluer la performance des entrants : « C’est normal de prouver, de se battre. C’est la moindre des choses. En tout cas, c’est mon état d’esprit. C’est bien pour Evann (Guessand) parce qu’il l’a, il est décisif. Ça nous fait du bien à chaque fois. Même Billal (Brahimi) fait une super rentrée sur le côté, il percute, il est là, il créé des choses. Je suis très content. Jusqu’à la dernière journée, il faut que tout le groupe soit présent et apporte pour qu’on aille le plus haut possible. » 

T.M.

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