Leader de la Ligue 1, Paris est aussi l’épouvantail de la Coupe de France dont les 8èmes de finale ont offert au Gym un déplacement au Parc des Princes ce lundi (21h15). Une compétition dans laquelle le club de la capitale s’est forgé une solide réputation. Celle d’un ogre, quasi invincible, et dont seuls les tirs au but l’ont fait tomber du piédestal sur lequel il s'est installé dans un passé récent.

« On va avoir affaire à une équipe qui, même si elle est diminuée, est très compétitive et a l’habitude d’aller souvent au bout dans cette compétition. Généralement, on dit que si on veut gagner la Coupe de France, il faut battre Paris. Chaque saison, c'est comme ça. » En présentant les enjeux du huitième de finale qui attend les Aiglons au Parc des Princes ce lundi, Christophe Galtier a pris la mesure de la tâche qui se présente aux Rouge et Noir.

Un regard sur les statistiques du PSG en Coupe de France ces dernières saisons, et au-delà, suffit à confirmer les propos de l’entraîneur du Gym. Un chiffre, le plus impressionnant, donne la tendance générale. Depuis 2015, Paris ne s’est plus incliné dans l’épreuve qui connaît sa 105e édition cette saison (dans le temps réglementaire et les prolongations) ! Une série de 45 matchs, plus longue qu’une saison de championnat, face à 29 adversaires différents. Pour retrouver trace d'une défaite parisienne dans la compétition, il faut ainsi remonter au 16e de finale de l’édition 2013-2014, lorsque Montpellier était venu se qualifier dans la capitale (1-2).

Cette donnée présente toutefois une nuance. Lors de la finale de l’édition 2018-2019, le PSG, qui menait 2-0 face à Rennes, avait en effet été rejoint au score avant de finalement s’incliner... aux tirs au but. Une défaite, non comptabilisée comme telle dans les statistiques, qui avait alors débouché sur le seul couronnement en Coupe de France d'une formation autre que Paris depuis 2015 et le début de la quasi invincibilité de l'ogre parisien.

Recordman du nombre de titres dans la compétition (14), le PSG détient aussi les records du nombre de victoires consécutives (4 entre 2015 et 2018), de participations à une finale (19, comme l’OM) et de finales successives (7, série en cours).  

À noter enfin, alors que les prolongations n’existent plus à ce stade de la compétition et ont laissé place à des tirs au but, « ce qui est bien mieux », estime coach Galtier, que Paris en a disputé deux séances dans un passé récent. Outre celle, perdue, face à Rennes en 2019, le PSG était venu à bout de Montpellier en demi-finale de l’édition dernière (2-2, 5 Tab à 6).

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