Son souvenir gardera toujours une place à part dans le coeur des Niçois. Ce samedi, son souvenir était vif, solide, beau, immense et rassembleur. Comme lui. D’ailleurs, ce samedi, plus que son souvenir, c’est bien Jean-Pierre Adams qui était avec nous. De là-haut, là où, après quasiment 40 ans de combat dans le coma, il peut désormais se reposer en paix. Mais aussi de l’Allianz Riviera, par le biais de Bernadette, Frédéric et Laurent. 

Dès 19h30, sa femme et ses fils nous ont fait l’immense plaisir de venir parler de lui au Café des Aiglons. Du joueur monstrueux qu’il était, et qui porta le maillot du Gym à 145 reprises entre 1973 et 1977, en inscrivant 18 buts. Mais aussi de l’homme, si robuste, si généreux, et si cruellement fauché en plein vol, à cause d’une opération qui tourna mal. 

Peu avant 21h, l’émotion a quitté le Café des Aiglons pour gagner l’intérieur de l’Allianz Riviera et gagner les 13 503 supporters qui y ont fêté leur retour à l'occasion de Nice - Brest (2-1). 

A quelques minutes du coup d’envoi, sa famille a reçu le trophée de l’Ancien Aiglon en son nom, à titre posthume. Et l’amour de tout le peuple rouge et noir. Un amour qui les fit frissonner et prendre le micro, pour quelques mots simples et chauds. « Merci au Club d’avoir pensé à nous et de ne pas avoir oublié Jean-Pierre. »

Ce qu’il ne fera jamais.