Interview
Didier Digard : « Elever nos ambitions »
Le stade du Ray reçoit la visite du LOSC, samedi, à 17 heures. Un premier gros morceau pour les Aiglons et leur capitaine, satisfait de la progression du collectif.Didier, que retiens-tu de votre déplacement à Valenciennes, la semaine dernière ?
D'abord une progression par rapport à la réception Ajaccio. Un premier match, qui plus est à domicile, n'est jamais simple. Nous devions élever notre niveau à Valenciennes ; nous l'avons fait.
64% de possession contre Ajaccio, 53% à Valenciennes... Le nouvel OGC Nice a vocation à tenir le ballon ?
C'est justement la philosophie, oui. Avant, lorsqu'on avait un joueur comme Loïc Rémy, on avait plutôt tendance à procéder en contre. Mais aujourd'hui, on cherche plutôt à faire le jeu, avoir la balle. Maintenant, il faut encore que l'on travaille là-dessus et sur la conclusion dans les 30 derniers mètres.
Pour ta part, tu as été confirmé dans ton rôle de capitaine et en interne ou en tant que relais auprès des supporters, on te sent impliqué dans la vie du club...
Quand tu viens pour un projet, il est important de t'y investir. A Nice, je me sens bien. Et j'ai la chance d'assister de près à l'évolution du nouveau stade, de visiter le chantier à plusieurs reprises. Certains en ont vu les plans, mais ont quitté le club avant qu'ils ne se matérialisent. Moi, je fais partie de la génération qui verra naître ce stade, puis le centre d'entraînement. Forcément, c'est plaisant...
« Hormis les six ou sept premiers, la lutte sera assez ouverte »
L'OGC Nice reçoit Lille, samedi. Ton avis sur l'adversaire ?
C'est l'équipe la plus régulière sur les dernières années. Depuis le passage du coach Puel, justement. Ils se sont structurés petit à petit, jusqu'à faire du club ce qu'il est aujourd'hui. Le coach Garcia, avec sa touche, a très bien poursuivi le travail. Je pensais que le LOSC aurait du mal après les pertes de Cabaye et Gervinho mais il a encore accroché le podium. Attirer Joe Cole puis Salomon Kalou, c'est également très fort. Cela prouve qu'ils ont passé une étape, qu'ils rayonnent au-delà de la Ligue 1.
Pour ce match, la tribune populaire fait l'objet d'une « fermeture à titre conservatoire »...
C'est un coup dur pour nous. On sait le soutien que la populaire nous apporte, sa fidélité, et ça ne doit pas être évident pour ceux qui la remplissent. Malheureusement, tout le monde est perdant...
En l'état actuel des choses, selon toi, à quoi peut prétendre l'OGC Nice cette saison ?
Quoiqu'il arrive, de la 1ère à 17è place, on accroche le maintien. Si je dis que c'est notre objectif, je ne prends pas de gros risque... A terme, je pense qu'on se doit d'élever nos ambitions. A notre échelle, on doit pouvoir se hisser le plus haut possible. Hormis les six ou sept premiers, la lutte sera assez ouverte derrière. Si on prend conscience de nos qualités, avec un gros état d'esprit, on pourra grappiller.
D'abord une progression par rapport à la réception Ajaccio. Un premier match, qui plus est à domicile, n'est jamais simple. Nous devions élever notre niveau à Valenciennes ; nous l'avons fait.
64% de possession contre Ajaccio, 53% à Valenciennes... Le nouvel OGC Nice a vocation à tenir le ballon ?
C'est justement la philosophie, oui. Avant, lorsqu'on avait un joueur comme Loïc Rémy, on avait plutôt tendance à procéder en contre. Mais aujourd'hui, on cherche plutôt à faire le jeu, avoir la balle. Maintenant, il faut encore que l'on travaille là-dessus et sur la conclusion dans les 30 derniers mètres.
Pour ta part, tu as été confirmé dans ton rôle de capitaine et en interne ou en tant que relais auprès des supporters, on te sent impliqué dans la vie du club...
Quand tu viens pour un projet, il est important de t'y investir. A Nice, je me sens bien. Et j'ai la chance d'assister de près à l'évolution du nouveau stade, de visiter le chantier à plusieurs reprises. Certains en ont vu les plans, mais ont quitté le club avant qu'ils ne se matérialisent. Moi, je fais partie de la génération qui verra naître ce stade, puis le centre d'entraînement. Forcément, c'est plaisant...
« Hormis les six ou sept premiers, la lutte sera assez ouverte »
L'OGC Nice reçoit Lille, samedi. Ton avis sur l'adversaire ?
C'est l'équipe la plus régulière sur les dernières années. Depuis le passage du coach Puel, justement. Ils se sont structurés petit à petit, jusqu'à faire du club ce qu'il est aujourd'hui. Le coach Garcia, avec sa touche, a très bien poursuivi le travail. Je pensais que le LOSC aurait du mal après les pertes de Cabaye et Gervinho mais il a encore accroché le podium. Attirer Joe Cole puis Salomon Kalou, c'est également très fort. Cela prouve qu'ils ont passé une étape, qu'ils rayonnent au-delà de la Ligue 1.
Pour ce match, la tribune populaire fait l'objet d'une « fermeture à titre conservatoire »...
C'est un coup dur pour nous. On sait le soutien que la populaire nous apporte, sa fidélité, et ça ne doit pas être évident pour ceux qui la remplissent. Malheureusement, tout le monde est perdant...
En l'état actuel des choses, selon toi, à quoi peut prétendre l'OGC Nice cette saison ?
Quoiqu'il arrive, de la 1ère à 17è place, on accroche le maintien. Si je dis que c'est notre objectif, je ne prends pas de gros risque... A terme, je pense qu'on se doit d'élever nos ambitions. A notre échelle, on doit pouvoir se hisser le plus haut possible. Hormis les six ou sept premiers, la lutte sera assez ouverte derrière. Si on prend conscience de nos qualités, avec un gros état d'esprit, on pourra grappiller.