En s'imposant à Lyon au terme d'un match fou (3-4), les Aiglons ont assuré par eux-mêmes leur maintien en Ligue 1. Le parfait épilogue à une rude saison 2011/2012. A Lyon, Stade Gerland, OGC Nice bat Olympique Lyonnais 4 à 3 (mi-temps 2-2).

32.335 spectateurs

Arbitre : M. Thual

Buts : Lisandro (20e), Briand (27e, 69e) pour Lyon ; Monzon (31e), Coulibaly (36e), Lloris (csc, 53e), Gonçalves (73e) pour Nice

Avertissements : Gonalons à Lyon ; Gonçalves à Nice

Lyon : Lloris - Reveillère, Umtiti, Koné, Cissokho - Gonalons, Kallström, Grenier (Lacazette, 65e) - Briand (Benzia, 86e), Gomis (Pied, 65e), Lisandro (c)

Nice : Ospina - Diakité, Pejcinovic, Civelli, Clerc - Digard (c), Anin (Palun, 71e), Coulibaly, Sablé (Grandin, 77e), Monzon - Gonçalves (Bosetti, 85e)En s'imposant à Lyon au terme d'un match fou (3-4), les Aiglons ont assuré par eux-mêmes leur maintien en Ligue 1. Le parfait épilogue à une rude saison 2011/2012.

Treizièmes à 90 minutes du coup de sifflet final d'un éprouvant championnat, les hommes de René Marsiglia étaient toujours menacés par le spectre de la relégation, ce dimanche soir. Un peu plus encore après vingt-cinq minutes de jeu, après deux buts encaissés. L'issue est finalement heureuse puisque les Aiglons ramènent trois points de Gerland, synonymes de maintien parmi l'élite.

Une victoire largement méritée. Avant le break lyonnais, les Niçois, bien entrés dans la partie, avaient trouvé le temps de cogner trois fois le cadre (via Digard et Monzon par deux fois). Renato Civelli pensait même ouvrir le score avant de voir le drapeau de l'assistant levé. Dans un registre offensif au sein du 4-5-1, Fabian Monzon profitait d'un ballon mal repoussé par la défense adverse pour fusiller Lloris à raz-de-terre. Cinq minutes plus tard, Coulibaly profitait d'un bon travail de conservation de Gonçalves pour remettre les équipes à égalité, du gauche.



A la pause, le Gym tient par lui-même son maintien en Ligue 1, en dépit des résultats presque tous favorables à ses concurrents. Les supporters niçois, largement représentés à Gerland en dépit de la pluie battante, n'ont pas fini d'angoisser...

Sept minutes en deuxième période et Didier Digard se charge d'un coup franc aux 25 mètres. Le capitaine centre en direction du « paquet » mais le malheureux Hugo Lloris dévie le ballon dans son propre but. Une erreur rarissime pour le portier qui se fait, malgré lui, encore plus apprécier par le public dont il est issu.



Sans complexe face au 4e du championnat de France, Nemanja Pejcinovic et sa bande se savent quasiment sauvés, alors que Dijon et Caen prennent une option sur les mauvaises places. L'égalisation obtenue par Jimmy Briand ne sera que temporaire. Joker de la deuxième partie de saison niçoise, Esmaël Gonçalves, lancé dans le rond central, passait un petit pont sur Umtiti avant de s'infiltrer dans le camp rhodanien, résister et conclure d'un piqué face à Lloris.

Les Niçois ont prouvé qu'ils avaient les ressources pour arracher leur maintien au bout de ce match à rebondissements. Et d'une saison ô combien rude. L'entrée en jeu d'Alexy Bosetti à la 85e (!) minute, comme un symbole, n'aura fait qu'embellir l'issue. Le 10 août prochain, l'OGC Nice se positionnera bien sur la ligne de départ du championnat de France de Ligue 1.

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