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Interview
Didier Digard : « Une seule chose qui compte »
Si la victoire contre Caen a soulagé les esprits de ses coéquipiers, le numéro 6 du Gym reste lucide quant au déplacement en Gironde à venir. Mauvais voyageurs jusqu'à présent, les Aiglons vont devoir faire preuve d'une « grande concentration », d'après leur capitaine.Didier, la semaine après une victoire est-elle plus simple ?
Oui, mais elle reste compliquée. On ne s'est pas enflammé ; on s'est très vite tourné vers Bordeaux.
Au-delà des trois points, que retiens-tu concernant cette rencontre ?
On nous disait dans l'obligation de faire un résultat. Le genre de rencontres qu'on a plus de chances de perdre que de gagner, et auxquelles il faut faire face. Heureusement, nous avons provoqué la bonne issue. Nous avons démontré que nous avons un vrai état d'esprit, que nous avançons tous dans la même direction. Il ne faut cependant pas s'arrêter à cette victoire, ce sera compliqué jusqu'au bout.
Comment aborder un match à l'extérieur quand on a pris 3 points sur 36 possibles lors des précédentes sorties ?
Plus on approche de la fin, moins la marge de man?uvre est importante. A l'évidence, on va devoir faire mieux. Dans la préparation, ça se traduit par une grande concentration. D'autant qu'on joue chez une grosse équipe, très en forme.
Justement, le paradoxe niçois, c'est aussi que vous avez pris plus de points contre les dix premiers (12 en 12 matches) que contre les équipes classées en deuxième partie de tableau (11 en 13 matches)...
C'est notre problème, oui. En août, nous disions justement qu'une bonne saison passerait par de bons résultats face aux équipes de la deuxième moitié du classement. Nous ne l'avons pas fait. Nous avons quelques matchs pour y remédier, et leur sort sera primordial.
Quelle influence ont les mauvais résultats sur ton quotidien, et celui du groupe ?
Elle est énorme... Nous passons plus de temps entre nous qu'en famille. A partir de là, on ne peut éviter d'y penser. Et c'est très lourd. Il y a des périodes où l'on discute, d'autres où l'on préfère éviter. C'est aussi en fonction des besoins et des caractères de chacun.
Pour décoller de la zone rouge, l'OGC Nice a besoin de points. Difficile à dire pour une équipe qui n'a jamais enchaîné deux victoires...
C'est aussi ça, oui. Et nous savons que ce serait le meilleur moment... (Il marque une pause) Mais quelque part, peu importe la manière ou la série, il n'y a qu'une seule chose qui compte : que l'OGC Nice reste en Ligue 1.
Oui, mais elle reste compliquée. On ne s'est pas enflammé ; on s'est très vite tourné vers Bordeaux.
Au-delà des trois points, que retiens-tu concernant cette rencontre ?
On nous disait dans l'obligation de faire un résultat. Le genre de rencontres qu'on a plus de chances de perdre que de gagner, et auxquelles il faut faire face. Heureusement, nous avons provoqué la bonne issue. Nous avons démontré que nous avons un vrai état d'esprit, que nous avançons tous dans la même direction. Il ne faut cependant pas s'arrêter à cette victoire, ce sera compliqué jusqu'au bout.
Comment aborder un match à l'extérieur quand on a pris 3 points sur 36 possibles lors des précédentes sorties ?
Plus on approche de la fin, moins la marge de man?uvre est importante. A l'évidence, on va devoir faire mieux. Dans la préparation, ça se traduit par une grande concentration. D'autant qu'on joue chez une grosse équipe, très en forme.
Justement, le paradoxe niçois, c'est aussi que vous avez pris plus de points contre les dix premiers (12 en 12 matches) que contre les équipes classées en deuxième partie de tableau (11 en 13 matches)...
C'est notre problème, oui. En août, nous disions justement qu'une bonne saison passerait par de bons résultats face aux équipes de la deuxième moitié du classement. Nous ne l'avons pas fait. Nous avons quelques matchs pour y remédier, et leur sort sera primordial.
Quelle influence ont les mauvais résultats sur ton quotidien, et celui du groupe ?
Elle est énorme... Nous passons plus de temps entre nous qu'en famille. A partir de là, on ne peut éviter d'y penser. Et c'est très lourd. Il y a des périodes où l'on discute, d'autres où l'on préfère éviter. C'est aussi en fonction des besoins et des caractères de chacun.
Pour décoller de la zone rouge, l'OGC Nice a besoin de points. Difficile à dire pour une équipe qui n'a jamais enchaîné deux victoires...
C'est aussi ça, oui. Et nous savons que ce serait le meilleur moment... (Il marque une pause) Mais quelque part, peu importe la manière ou la série, il n'y a qu'une seule chose qui compte : que l'OGC Nice reste en Ligue 1.