Compte Rendu

Nice 0-0 Paris SG

L'OGC Nice a tenu la dragée haute à l'ogre de Ligue 1, le Paris Saint-Germain. Auteurs d'une prestation encourageante, les Aiglons sont les premiers à confisquer un point au leader du championnat (0-0) version Ancelotti.A Nice, Stade du Ray, OGC Nice et Paris SG 0 à 0.

12.332 spectateurs

Arbitre :
M. Varela

Avertissements : Nenê, Sissoko à Paris

Nice : Ospina - Clerc, Civelli, Gomis, Monzon - Digard (c ; Sablé, 88è), Anin, Abriel (Palun, 77è) - Dja Djedje, Mouloungui (Gonçalves, 80è), Mounier

Paris SG : Sirigu - Bisevac, Sakho (c), Alex (Jallet, 46è), Maxwell - Thiago Motta, Sissoko, Bodmer (Matuidi, 74è) - Ménez, Nenê - Gameiro (Hoarau, 60è)« Nice a joué un bon football, nous prenons un bon point ». L'éloge est signée Carlo Ancelotti, ancien technicien de la Juve, du Milan AC ou encore de Chelsea, privé de victoire pour la première fois depuis son intronisation. Les Aiglons auront fait montre d'un comportement sérieux, volontaire, joueur et surtout durable.

D'entrée de jeu, les Rouge et Noir se sont hissés au niveau de leur convive. Tirés vers le haut par Kévin Anin et Didier Digard, hyperactifs à la récupération, les Niçois ont répondu à l'impact physique des joueurs de la capitale. Remporté à l'aller par l'ancien Sochalien sur une exclusion de l'Argentin, un duel Monzon-Menez débutait aussi devant un public nombreux pour ce match de gala, en dépit du froid.



Pas complexés, les hommes de René Marsiglia, revigorés par le retour d'Eric Mouloungui en pointe, se sont créés des opportunités. Au fil des minutes, leur solidité repoussait les quelques assauts parisiens. Leur application, elle, donnait naissance à quelques séquences dont une qu'Anthony Mounier aurait pu conclure en beauté, sans un réflexe de Sirigu. Guère inquiétés, plutôt séduisants, les locaux regagnaient le vestiaire tête haute.

Ils en revenaient sur la même dynamique. Fabrice Abriel aurait même pu valoriser sa bonne prestation (ovationné pour la première fois à sa sortie) par un but si le portier italien ne s'était pas illustré une autre fois.

Probablement inquiétés par le spectre d'une mauvaise surprise similaire à celle de Montpellier, Renato Civelli et sa bande ont concentré leur fin de rencontre sur le maintien du score. Un espoir que Guillaume Hoarau, entré en jeu, a failli contrarier. Solide, la bande à Ospina a finalement tenu en échec l'ogre parisien. De quoi se mettre dans de bonnes dispositions avant un important déplacement à Dijon, samedi prochain, qui aura, quatre jours avant, joué contre... Paris.