Auteurs d'un bon match mais en manque de justesse aux avant-postes, les Aiglons butent sur la dernière marche avant la finale. Marseille l'emporte (2-1) tandis que des supporters niçois ont été « accueillis » comme il se devait à la sortie de l'autoroute...A Marseille, Stade Vélodrome, Olympique de Marseille bat OGC Nice 2 à 1 (mi-temps 1-1).

12.567 spectateurs

Arbitre : M. Turpin

Buts : Rémy (16è), Brandao (56è) pour Marseille ; Mounier (43è) pour Nice

Avertissements : Brandao, Valbuena à Marseille

Expulsions : Valbuena (65è) à Marseille ; Dja Djedje (83è) à Nice

Marseille : Mandanda (c) - Azpilicueta, Fanni, Nkoulou, Morel - Diarra, Cheyrou, Amalfitano (Kaboré, 85è) - Valbuena, Brandao (Traoré, 77è), Remy

Nice : Ospina - Clerc, Civelli, Gomis, Monzon - Sablé (c), Anin (Guie Guie, 70è), Abriel - Grandin, Dja Djedje, MounierIl y avait dans ce match tant d'événements contraires. Tant de signes qui n'annonçaient pas un quart d'heure de gloire. Le Gym n'ira pas au stade de France. Les Aiglons, valeureux mais pas heureux - ni aidés - s'inclinent au Vélodrome (2-1). Ce sera donc la finale « prévue ».

Tout avait commencé avec cette polémique sur le nombre de places maigrichon (411) attribuées aux Niçois dans un Vélodrome loin d'être blindé. Finalement, plus d'un millier avaient fait le déplacement. Et certains ont été accueillis par les caillasses. Et que dire de l'exclusion de Franck Dja Djédjé à dix minutes de la fin, au plus fort de la domination niçoise... ?



L'égalisation au meilleur moment...

La partie n'avait pourtant pas mal commencé, et d'appliqués Aiglons ne souffraient guère du premier quart d'heure marseillais. Sauf que... Sauf qu'un certain Loïc Rémy, d'un geste inspiré, donne un avantage inespéré à son équipe (1-0, 16e). Déjà, les Rouge et Noir courent après le score. Et accusent le coup. A la demi-heure, ils ont remonté la pente et tiennent le ballon. Mais un manque de précision dans les dernières transmissions les empêchent de solliciter Mandanda.

Loin de se décourager, les hommes de Marsiglia appuient sur le champignon, et suite à une récupération de balle dans les pieds du buteur marseillais, ils amorcent le contre. Grandin sert Dja Djédjé dans la profondeur ; le centre de l'attaquant, aligné en pointe ce soir, trouve au cordeau un Mounier plus prompt que la défense adverse (1-1, 44e).

Et Nice semble également maîtriser le début de seconde période, souffrant néanmoins de la même carence dans les trente derniers mètres. Et contre le cours du jeu ou presque, une maladresse au c?ur de la surface va permettre à Brandao de donner un avantage décisif aux siens (2-1, 58e).



L'arbitre rééquilibre les débats

Et le match va basculer une première fois quelques minutes plus tard. L'OM obtient un coup-franc, et l'arbitre demande aux Phocéens d'attendre le coup de sifflet pour le jouer. Valbuena, quatre secondes plus tard et tandis que l'homme en jaune a le dos tourné, tente d'exécuter par surprise la sentence. M. Turpin voit jaune, et le meneur de jeu marseillais complète une collection démarrée un quart d'heure plus tôt pour contestation (65e).

En supériorité numérique, les Aiglons poussent plus encore, et assiègent les Olympiens. Mais pas une tentative ne perturbe Mandanda, et M. Turpin s'en vient rééquilibrer les débats. Sur l'aile gauche, Dja Djédjé est à la lutte avec Azpilicueta, qui reçoit bientôt le renfort d'un partenaire. De l'épaule, le défenseur espagnol envoie l'Aiglon au tapis. Mais le ballon, lui, a poursuivi sa course jusque dans les pieds d'Amalfitano, qui dégage et percute, du bout de la chaussure, son coéquipier. Qu'à cela ne tienne : M. Turpin, qui a tout vu, renvoie Dja Djédjé aux vestiaires (82e). Et avec lui nos rêves de finale...

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