Les Aiglons se sont une nouvelle fois arrachés pour renverser en quatre minutes une situation discutable. Menés par deux buts après 90 minutes de jeu, les joueurs d'Eric Roy ont fait preuve d'un mental exceptionnel pour revenir à la marque dans les tous derniers instants.A Nice, Stade du Ray, OGC Nice et Olympique Lyonnais 2 à 2 (mi-temps 0-2)

8.856 spectateurs

Arbitre : M. Bré

Buts : Mouloungui (90è pen), Civelli (93è) pour Nice ; Källström (21è), Lisandro (45è) pour Lyon

Avertissements : Civelli, Digard, Mouloungui à Nice ; Cris, Diakhaté à Lyon

Expulsion : Diakhaté (89è) à Lyon

Nice : Ospina - Coulibaly, Civelli, Pejcinovic, Clerc - Sablé (c ; Diakité, 85è), Digard, Traoré, Mounier (Ben Saada, 62è) - Mouloungui, Bellion (Ljuboja, 46è)

Lyon : Lloris - Reveillère, Cris (c), Diakhaté, Cissokho - Briand, Gonalons, Källström, Pjanic (Gourcuff, 59è) - Gomis (Ederson, 59è), Lisandro (Grenier, 86è)Les Aiglons restent invaincus depuis le 20 février. Mais aussi sur deux semaines sans rencontre de championnat en raison de la trêve internationale. Pour leurs retrouvailles avec la compétition, un adversaire de taille leur rend visite : l'Olympique Lyonnais. Et si les enjeux des deux équipes s'opposent, leur nécessité de points est commune.

Dès les premiers instants, le Gym répond positivement à l'impact lyonnais. Le trident Sablé-Digard-Traoré se montre bien en place devant la défense. Préféré à Danijel Ljuboja, David Bellion porte le danger sur le but adverse en premier. Bien inspiré à deux reprises, il offre à Anthony Mounier une opportunité seul à l'entrée de la surface lyonnaise. En vain lorsque le meilleur passeur des Rouge et Noir s'emmêle les pinceaux (8e).

Dans une partie équilibrée, ce sont pourtant les Lyonnais qui ouvrent le score. Sur une faute anodine de François Clerc, Kim Kallström se voit offrir un coup franc aux 30 mètres, côté droit. Il décoche une puissante frappe qu'Ospina, apparemment masqué, ne parvient à dévier du but (0-1, 21e).



Les joueurs d'Eric Roy croient tenir l'égalisation lorsque dans la continuité d'un coup de pied arrêté, Nemanja Pejcinovic adresse un centre « dans le paquet ». Civelli remet à Clerc dont la tête effleure le poteau de Lloris (27e). Un ballon qu'une bonne partie du Ray voyait au fond.

La rencontre a beau se dérouler dans un bon esprit, Stéphane Bré, l'arbitre de la rencontre, commence à mettre la main à la poche. Tour à tour, il sanctionne généreusement Mouloungui, Digard et Civelli. Miralem Pjanic y va de sa tentative sur un coup de pied arrêté sensiblement positionné au même endroit que lors du but. A raz du cadre (30e). Eric Mouloungui répond par une frappe plein axe en conclusion d'un contre mené avec Mounier (33e).

Dix minutes plus tard, sur une remontée de balle sans danger apparent, le Gabonais perd un ballon qui met sa défense en situation de deux contre trois. Gonalons l'exploite bien pour servir Lisandro, seul, qui ajuste Ospina (0-2, 44e). L'attaquant lyonnais fait le break sur la première occasion dans le jeu des Rhodaniens.

David Bellion ne revient pas des vestiaires. Il est remplacé par Danijel Ljuboja. Le Serbe ne tarde pas à influencer la partie. Il s'engouffre dans la surface adverse quand Diakathé le fauche sévèrement. Le stoppeur, seul Lyonnais déjà sanctionné, n'écope pourtant pas du second carton. Ljuboja s'élance mais ne parvient à se faire justice : Hugo Lloris part du bon côté et bloque son tir (48e).



Les Niçois ne se démontent pas et font leur siège du camp lyonnais. Ederson, lui qui n'a plus foulé les pelouses de Ligue 1 depuis août, fait symboliquement son retour à la compétition dans son ancien jardin pour la dernière demi-heure de jeu.

Oublié par la défense, Jimmy Briand tient la balle de 3-0 mais Ospina s'interpose. Sur un contre impulsé par Pejcinovic, Ben Saada centre pour Ljuboja. L'attaquant s'arrache mais manque le cadre (69e). Sur un coup-franc encore avantageux, Kallström s'essaye de nouveau. Son ballon s'enroule à quelques centimètres de la lucarne (80e).

Alors qu'Abdou Traoré se présente à lui, Pape Diakhaté commet une nouvelle faute. Cette fois, et comme ç'aurait dû être le cas dès le retour des vestiaires, le Sénégalais est exclu. Et alors qu'Eric Mouloungui s'élance, le speaker annonce 4 minutes d'arrêts de jeu. 4 minutes de folie, une fois le penalty transformé (1-2, 90e).

En ébullition, le Ray porte ses joueurs. Civelli reste aux avant-postes et ses coéquipiers obtiennent un corner. Auteur d'une entrée bénéfique, Chaouki Ben Saada se charge de le frapper. A la retombée et dans l

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