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Interview
Anthony Mounier: « Ça m'a touché »
Deuxième passeur du championnat, l'ailier gauche, à l'image de l'équipe, connaît un passage à vide. Loin de se laisser abattre, il reste optimiste. Ce qui n'évite pas la prudence...Anthony, dans quel état se trouve le groupe ?
C'est une période difficile pour tout le monde, mais pour l'instant le groupe le vit bien. On ne veut pas s'alarmer, il nous reste du temps et, surtout, on a les capacités pour réagir. Il vaut mieux se remettre en question aujourd'hui. Nous ne sommes pas dans la zone de relégation et il nous reste pas mal de matchs à disputer. On sait ce qu'il nous reste à faire pour que la roue tourne et que l'on retrouve notre efficacité. Chacun doit faire plus, tout simplement.
Sur un plan personnel, es-tu touché par la situation du club ?
Bien sûr. Je vis un passage également délicat, comme toute l'équipe. Après le match de Paris, je me suis dit que j'avais eu les situations pour relancer le match et je n'y étais pas parvenu. Il me reste des progrès à faire dans le domaine de la finition et je travaille dans ce sens.
Ce match face à Paris a également vu les supporters s'en prendre à l'équipe. Tu comprends leur mécontentement ?
Je suis vraiment conscient de leur frustration. Ils ont le droit de revendiquer certaines choses et de faire entendre leur voix. Dimanche, lorsqu'ils ont chanté pour nous insulter, ça m'a touché. Je répète que je les comprends tout à fait, mais dans ces moments là, on a encore plus besoin d'eux. C'est aussi à l'équipe de faire les efforts pour qu'ils soient derrière nous. Prendre 3-0 au Ray, je pense que ça a vexé tout le monde, mais chacun doit pousser dans le même sens et faire les efforts, joueurs comme supporters. On se doit d'être tous unis dans l?intérêt du club.
Tu as peur pour le maintien du club en ligue 1 ?
Non. Je n'y pense pas encore. On doit rencontrer tous nos adversaires directs, la plupart à domicile. C'est maintenant qu'il va falloir prendre des points. Il ne faut pas se faire rattraper, mais surtout ne pas laisser s'échapper les équipes juste devant nous. On ne veut pas trembler jusqu'au bout. L'an passé, on s'est sorti d'une situation plus difficile, où l'on était dans la zone rouge. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, je le répète. Mas il faut tout de même rester vigilant : toutes les saisons ne se termineront pas de la même façon...
Un dernier mot sur le déplacement à St-Etienne...
Encore un match compliqué, mais c'est intéressant de se mesurer à une équipe de ce genre. Ils vont avoir la pression puisqu'ils sortent de deux défaites consécutives, dont un lourd 4-1 dans le derby face à Lyon. A nous d'être solidaires, de faire les efforts nécessaires pour ramener au moins un point de ce déplacement. Dire qu'on veut réussir un coup, c'est bien. Le faire, c'est mieux. Pour cela, il nous faudra retrouver nos valeurs de combattants. Être tous unis et se battre, pour le club et les supporters.
C'est une période difficile pour tout le monde, mais pour l'instant le groupe le vit bien. On ne veut pas s'alarmer, il nous reste du temps et, surtout, on a les capacités pour réagir. Il vaut mieux se remettre en question aujourd'hui. Nous ne sommes pas dans la zone de relégation et il nous reste pas mal de matchs à disputer. On sait ce qu'il nous reste à faire pour que la roue tourne et que l'on retrouve notre efficacité. Chacun doit faire plus, tout simplement.
Sur un plan personnel, es-tu touché par la situation du club ?
Bien sûr. Je vis un passage également délicat, comme toute l'équipe. Après le match de Paris, je me suis dit que j'avais eu les situations pour relancer le match et je n'y étais pas parvenu. Il me reste des progrès à faire dans le domaine de la finition et je travaille dans ce sens.
Ce match face à Paris a également vu les supporters s'en prendre à l'équipe. Tu comprends leur mécontentement ?
Je suis vraiment conscient de leur frustration. Ils ont le droit de revendiquer certaines choses et de faire entendre leur voix. Dimanche, lorsqu'ils ont chanté pour nous insulter, ça m'a touché. Je répète que je les comprends tout à fait, mais dans ces moments là, on a encore plus besoin d'eux. C'est aussi à l'équipe de faire les efforts pour qu'ils soient derrière nous. Prendre 3-0 au Ray, je pense que ça a vexé tout le monde, mais chacun doit pousser dans le même sens et faire les efforts, joueurs comme supporters. On se doit d'être tous unis dans l?intérêt du club.
Tu as peur pour le maintien du club en ligue 1 ?
Non. Je n'y pense pas encore. On doit rencontrer tous nos adversaires directs, la plupart à domicile. C'est maintenant qu'il va falloir prendre des points. Il ne faut pas se faire rattraper, mais surtout ne pas laisser s'échapper les équipes juste devant nous. On ne veut pas trembler jusqu'au bout. L'an passé, on s'est sorti d'une situation plus difficile, où l'on était dans la zone rouge. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, je le répète. Mas il faut tout de même rester vigilant : toutes les saisons ne se termineront pas de la même façon...
Un dernier mot sur le déplacement à St-Etienne...
Encore un match compliqué, mais c'est intéressant de se mesurer à une équipe de ce genre. Ils vont avoir la pression puisqu'ils sortent de deux défaites consécutives, dont un lourd 4-1 dans le derby face à Lyon. A nous d'être solidaires, de faire les efforts nécessaires pour ramener au moins un point de ce déplacement. Dire qu'on veut réussir un coup, c'est bien. Le faire, c'est mieux. Pour cela, il nous faudra retrouver nos valeurs de combattants. Être tous unis et se battre, pour le club et les supporters.