Courte mais importantissime victoire du Gym face à Lorient grâce à un penalty de Rémy (56è). Mais que d'occasions pour les aiglons qui auraient sans conteste pu l'emporter par trois ou quatre buts d'écart s'ils n'étaient pas tombés sur un Fabien Audard, le portier des merlus, en état de grâce.A Nice, Stade du Ray, OGC Nice bat FC Lorient 1 à 0 (mi-temps 0-0)

7.105 spectateurs

Arbitre : M. Moreira

But : Rémy (56è pen) pour Nice

Nice : Ospina - Diakité, Apam (c), Civelli, Cantareil (Paisley, 76è) - Coulibaly (Sablé, 84è), Faé, Digard - Rémy, Bagayoko, Ben Saada (Mounier, 78è)

Lorient : Audard - Baca, Marchal (c), Bourillon, Morel - Mvuemba, Amalfitano, Mansouri (Ducasse, 60è), Diarra (Sakuwaha, 68è) - Fanchone, Dubarbier (Monterrubio, 60è)Le Gym a enfin stoppé sa spirale négative en disposant de Lorient, presque trois mois jour pour jour après son dernier succès face à Toulouse. Et que ce fut dur ! Surtout pour les nerfs. Car sur le plan du jeu, les aiglons auront multiplié les occasions durant quatre ving dix minutes, avec une deuxième période de grande qualité.

Si les supporters niçois ont été contraints de se faire quelques cheveux blancs en fin de partie, ils le doivent avant tout à Fabien Audard, le portier lorientais, homme du match malgré la défaite de son équipe. En gagnant ses cinq duels (!) face à Loïc Rémy, en s'interposant magnifiquement devant Mounier, Civelli, Faé, le portier des merlus a permis aux siens d'y croire jusqu'à la dernière minute. Une dernière minute qui aurait pu être fatale aux aiglons si son alter ego David Ospina n'avait sorti une manchette impeccable suite à un coup franc de Monterrubio.

Nice, avec le retour de Mamadou Bagayoko, très précieux pour décharger Loïc Rémy de certaines tâches dites ingrates, a retrouvé un jeu collectif plus digne de son rang. En première période, la timidité et le manque de confiance des rouge et noir faisaient néanmoins sentir. Même si Ben Saada mettait Audard à contribution après seulement 40 secondes de jeu, le Gym n'était pas encore réellement en place. Le jeu collectif bien huilé des lorientais permettait à Amalfitano, après un relais avec Baca d'inquiéter Ospina (4è).

Le Gym attaquait par à-coups. Rémy frappait trop mollement sur Audard (8è), idem pour Faé qui venait de réaliser un beau slalom (20è). C'est finalement sur coup de pied arrêté avec Ben Saada à la baguette que la défense lorientaise sera le plus en danger mais le portier des oranges était impérial. Après un coup franc à 17m expédié par Mvuemba de peu au-dessus de la barre d'Ospina (34è), Nice reprenait sa marche en avant. Rémy lancé dans le dos de la défense se présentait face à Audard mais manquait son lob (44è). Une minute plus tard un coup franc de Ben Saada était repris de la tête à bout portant par Bagayoko mais là encore le portier morbihanais s'interposait proprement.

On sentait que la partie pouvait basculer d'un côté comme de l'autre. Si Nice se créait la plupart des occasions, les aiglons n'étaient pas sereins lorsqu'Amalfitano, Diarra ou Fanchone combinaient aux abords de la surface. Après qu'Audard eût de nouveau sauvé la baraque à deux reprises devant Rémy (48è, 50è), c'est sur un penalty que la partie bascula. A l'origine Bagayoko échappé sur la gauche était séché par Marchal dans la surface. La transformation était pour Rémy qui prenait pour la première fois de la soirée le meilleur sur le portier breton pour donner l'avantage à son équipe, et inscrivait au passage son neuvième but en L1 de la saison.

Lorient mené à la marque allait devoir se découvrir. Mais les lorientais ont surtout « fait tous les mauvais choix » (Gourcuff) et laissé ainsi des boulevards aux attaquants niçois pour des contres. Si Rémy butait à nouveau devant Audard après avoir essayé de dribbler le portier, le meilleur buteur du Gym, sur une énième occasion de son équipe, la jouait collectif en déposant un caviar à Mounier qui reprenait du droit. La suite, comme d'hab, c'était une parade exceptionnelle d'Audard main gauche ferme alors qu'il était pris à contre-pied (81è). Audard encore et toujours parfait sur un coup de pied arrêté repris acrobatiquement par Civelli puis par Faé (82è). En feu, le gardien lorientais aurait même pu ramener en Bretagne un point à lui tout seul si le coup franc plongeant de Monterrubio n'avait pas été détourné par Ospina dans le temps additionnel (90è).

Nice s'est fait peur, Nice a gâché, mais Nice a gagné. Comme le synthétisait le directeur général du club Patrick Governatori « Nous avons eu plus d'occasions en 90 minutes que lors des cinq derniers matches ». A Lyon samedi prochain, il est certain que les rouge et noir n'auront pas autant d'oppor

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