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Interview
Anthony Mounier : « Prêt à donner le meilleur de moi-même »
A quelques heures de la clotûre du marché des transferts, l'OGC Nice a enregistré la venue, longtemps désirée, d'Anthony Mounier. Interview avec le nouveau numéro 26 du Gym.Anthony, quelles sont les raisons qui t'ont poussé à quitter Lyon pour Nice ?
Il y en a plusieurs : tout d'abord à Lyon je ne jouais pas beaucoup et j'avais besoin d'avoir plus de temps de jeu pour m'épanouir et progresser. De me sentir vraiment impliqué dans un groupe. J'étais dans le groupe pro de l'OL depuis deux ans, l'an passé j'ai pointé le bout de mon nez en L1 mais aujourd'hui il me fallait autre chose. Ensuite, après avoir posé le principe du départ de Lyon, Nice est le club qui a montré le plus d'envie de me faire venir. L'entraîneur me veut depuis longtemps, son discours m'a plu. Comme en plus de ça je connais bien Loïc Rémy, que j'ai été sous les ordres des adjoints d'Ollé-Nicolle chez les jeunes à Lyon, Nice avait ma priorité.
Le feuilleton de ton transfert a duré jusqu'au dernier moment, comment as-tu géré ça ?
Oui ça a trainé. Je ne vais pas vous le cacher, ces derniers jours c'était compliqué à vivre, je m'étais un peu fait une raison. Samedi à Lyon je suis resté sur le banc, sans rentrer, au fond de moi-même je me disais que cette saison risquait d'être très longue pour moi... même si le 31 Août minuit n'étant pas passé, je gardais un petit espoir. Mais c'est du passé maintenant, peu importe les rebondissements, l'essentiel est qu'aujourd'hui je sois niçois et très heureux de l'être, prêt à donner le meilleur de moi-même pour ce maillot.
Tu avais un statut de remplaçant à Lyon, à Nice cela va changer...
Lorsque vous êtes footballeur pro, votre envie n°1 c'est de fouler le terrain en match et que l'entraîneur vous fasse confiance. A Nice ça devrait être le cas, j'ai une grosse envie, des fourmis dans les jambes, physiquement je me sens vraiment bien. A moi d'être au top à l'entraînement pour devenir un cadre de l'équipe.
L'exemple de la réussite de Loïc Rémy ici t'a inspiré ?
Bien évidemment. Comme je vous l'ai dit, pour avoir une chance de progresser et de franchir des paliers, il faut jouer tous les week-end. Ce qu'a fait Loïc est l'exemple à suivre, il était dans la même situation que moi à Lyon, aujourd'hui il est indiscutable à Nice, reconnu, sort d'une grosse saison et joue en Equipe de France. J'ai hâte de montrer de quoi je suis capable.
Vous pourrez former un beau duo sur le terrain !
On se connaît depuis longtemps, on a joué depuis l'âge de 10-11 ans sous le maillot de l'OL. Je pense que les automatismes vont vite revenir. Je ne l'ai pas encore vu car il est en sélection mais je suis sûr qu'on va pouvoir faire quelque chose de bien cette saison.
En fait, tu vas changer de maillot pour la première fois de ta carrière !
C'est tout simplement une page de ma vie qui se tourne. Je porte le maillot de l'OL depuis l'âge de 10 ans, c'était ma deuxième famille. Je regarde devant moi maintenant, prêt à m'investir dans mon nouveau club.
Tu récupères le numéro 26 de Cyril Rool...
... un joueur avec lequel j'aurais bien aimé joué ! Je sais les valeurs qu'incarne Rool, de mentalité, de combativité sur un terrain. Depuis que je suis tout jeune, je ne lâche rien sur le terrain, j'essayerai de me montrer digne de l'héritage.
Le début de saison de l'OGCN t'inquiète-t-il ?
J'ai suivi le début de saison de Nice, forcément. Les deux premiers matches étaient très intéressants, quatre points à la clé c'était très bien avec un déplacement et la réception de Rennes qui est difficile à manier. Par la suite ça c'est un peu compliqué, mais sur la première mi-temps que j'ai vu à Bordeaux Nice méritait mieux. Le match contre Montpellier n'était pas bon mais je ne pense pas qu'il faille s'alarmer plus que cela, ce n'est que le début de championnat. Nice ne part pas de zéro, ça fait plusieurs années que le club est stabilisé dans la première partie du tableau. Il manque trois points pour être bien, trois points qu'on essayera de ramener d'Auxerre pour rattraper cette bévue à domicile.
Les supporters niçois ont scandé ton nom à plusieurs reprises depuis le début de championnat...
Oui on m'a dit ça. Ca fait évidemment chaud au coeur. Je sais que le public à Nice est bouillant, je vais essayer de donner le maximum, de mouiller le maillot pour leur faire plaisir et leur montrer que leur attachement m'a touché. Qu'ils soient toujours derrière nous, dans les bons moments comme dans ceux plus difficiles, car on a besoin d'eux.
Il y en a plusieurs : tout d'abord à Lyon je ne jouais pas beaucoup et j'avais besoin d'avoir plus de temps de jeu pour m'épanouir et progresser. De me sentir vraiment impliqué dans un groupe. J'étais dans le groupe pro de l'OL depuis deux ans, l'an passé j'ai pointé le bout de mon nez en L1 mais aujourd'hui il me fallait autre chose. Ensuite, après avoir posé le principe du départ de Lyon, Nice est le club qui a montré le plus d'envie de me faire venir. L'entraîneur me veut depuis longtemps, son discours m'a plu. Comme en plus de ça je connais bien Loïc Rémy, que j'ai été sous les ordres des adjoints d'Ollé-Nicolle chez les jeunes à Lyon, Nice avait ma priorité.
Le feuilleton de ton transfert a duré jusqu'au dernier moment, comment as-tu géré ça ?
Oui ça a trainé. Je ne vais pas vous le cacher, ces derniers jours c'était compliqué à vivre, je m'étais un peu fait une raison. Samedi à Lyon je suis resté sur le banc, sans rentrer, au fond de moi-même je me disais que cette saison risquait d'être très longue pour moi... même si le 31 Août minuit n'étant pas passé, je gardais un petit espoir. Mais c'est du passé maintenant, peu importe les rebondissements, l'essentiel est qu'aujourd'hui je sois niçois et très heureux de l'être, prêt à donner le meilleur de moi-même pour ce maillot.
Tu avais un statut de remplaçant à Lyon, à Nice cela va changer...
Lorsque vous êtes footballeur pro, votre envie n°1 c'est de fouler le terrain en match et que l'entraîneur vous fasse confiance. A Nice ça devrait être le cas, j'ai une grosse envie, des fourmis dans les jambes, physiquement je me sens vraiment bien. A moi d'être au top à l'entraînement pour devenir un cadre de l'équipe.
L'exemple de la réussite de Loïc Rémy ici t'a inspiré ?
Bien évidemment. Comme je vous l'ai dit, pour avoir une chance de progresser et de franchir des paliers, il faut jouer tous les week-end. Ce qu'a fait Loïc est l'exemple à suivre, il était dans la même situation que moi à Lyon, aujourd'hui il est indiscutable à Nice, reconnu, sort d'une grosse saison et joue en Equipe de France. J'ai hâte de montrer de quoi je suis capable.
Vous pourrez former un beau duo sur le terrain !
On se connaît depuis longtemps, on a joué depuis l'âge de 10-11 ans sous le maillot de l'OL. Je pense que les automatismes vont vite revenir. Je ne l'ai pas encore vu car il est en sélection mais je suis sûr qu'on va pouvoir faire quelque chose de bien cette saison.
En fait, tu vas changer de maillot pour la première fois de ta carrière !
C'est tout simplement une page de ma vie qui se tourne. Je porte le maillot de l'OL depuis l'âge de 10 ans, c'était ma deuxième famille. Je regarde devant moi maintenant, prêt à m'investir dans mon nouveau club.
Tu récupères le numéro 26 de Cyril Rool...
... un joueur avec lequel j'aurais bien aimé joué ! Je sais les valeurs qu'incarne Rool, de mentalité, de combativité sur un terrain. Depuis que je suis tout jeune, je ne lâche rien sur le terrain, j'essayerai de me montrer digne de l'héritage.
Le début de saison de l'OGCN t'inquiète-t-il ?
J'ai suivi le début de saison de Nice, forcément. Les deux premiers matches étaient très intéressants, quatre points à la clé c'était très bien avec un déplacement et la réception de Rennes qui est difficile à manier. Par la suite ça c'est un peu compliqué, mais sur la première mi-temps que j'ai vu à Bordeaux Nice méritait mieux. Le match contre Montpellier n'était pas bon mais je ne pense pas qu'il faille s'alarmer plus que cela, ce n'est que le début de championnat. Nice ne part pas de zéro, ça fait plusieurs années que le club est stabilisé dans la première partie du tableau. Il manque trois points pour être bien, trois points qu'on essayera de ramener d'Auxerre pour rattraper cette bévue à domicile.
Les supporters niçois ont scandé ton nom à plusieurs reprises depuis le début de championnat...
Oui on m'a dit ça. Ca fait évidemment chaud au coeur. Je sais que le public à Nice est bouillant, je vais essayer de donner le maximum, de mouiller le maillot pour leur faire plaisir et leur montrer que leur attachement m'a touché. Qu'ils soient toujours derrière nous, dans les bons moments comme dans ceux plus difficiles, car on a besoin d'eux.