L'OGCN repart de l'avant avec ce succès mérité face au LOSC. Dominateurs durant 90 minutes, les aiglons ont trouvé la faille par deux fois en seconde période par Cherrad et Diawara. Les aiglons en profitent pour reprendre la tête du Championnat de Ligue 1 !A Nice, Stade du Ray, OGC Nice bat Lille OSC 2 à 0 (0-0)

Arbitre : M. Lhermite
Spectateurs : 11.766

Buts : Cherrad (56è), Diawara (79è pén) pour Nice.

Avertissements : Everson à Nice ; D'Amico, Wimbée et Sterjovski à Lille

Expulsion : D'Amico (62è) à Lille

Nice : Grégorini - Cobos, Pamarot, Abardonado - Bigné, Roy, Scotto, Pitau - Everson (Barul, 84è) - Cherrad (Ayeli, 72è), Diawara (Olufade, 87è)

Lille : Wimbée - Fahmi, Abidal, Chalmé (Sterjovski, 17è), Tafforeau, Delpierre - Makoun, Cheyrou, D'Amico - Manchev, Brunel

L'OGCN repart de l'avant avec ce succès mérité face au LOSC. Dominateurs durant 90 minutes, les aiglons ont trouvé la faille par deux fois en seconde période par Cherrad et Diawara. Par là même les aiglons reprennent la tête du Championnat de Ligue 1 !

Nice a rassuré ses supporters. Les difficultés offensives des dernières rencontres sont oubliées. D'entrée de jeu les aiglons ont pris à la gorge une équipe lilloise qui n'aura pas vu le jour au Stade du Ray. Diawara de la tête mettait à l'épreuve Wimbée après seulement quarante secondes de jeu. Le milieu retrouvé du Gym, avec un Pitau dans une forme éblouissante, ratisse tous les ballons. Everson n'a pas non plus perdu sa frappe de balle : il adresse un missile flottant de 40m que Wimbée a toutes les peines du monde à sortir ; heureusement pour le grand gardien nordiste ses coéquipiers l'aident dans sa tâche.

Nice veut se rassurer et trouver le chemin des filets qui ne tremblent plus depuis trop longtemps. Diawara dévie de la tête pour Cherrad. L'attaquant niçois crochète intelligement Fahmi mais la frappe qui suit est trop enlevée. C'est la deuxième très grosse occasion en moins de dix minutes pour les rouge et noir.

A sens unique

En effet, absolument aucune incursion lilloise n'est à signaler dans la moitié de terrain niçoise. Cherrad tente une bicyclette difficile (14è), Diawara un centre tendu devant les buts qui ne trouve pas preneur (25è), Everson un numéro de soliste dans la surface sur un bon service de Diawara (29è) : rien ne passe mais le danger est pressant sur les buts du LOSC.

D'Amico se mettait tout le public à dos pour un anti-jeu répété sur Everson sans que M. Lhermite ne sorte de carton... la bronca résonnait à chaque touché de balle du récupérateur lillois pas à la fête.

Eric Roy quant à lui faisait lever ce public avec une limpide reprise de volée des vingt mètres (35è). Wimbée parvient à stopper in extremis sur sa ligne. Pitau prenait les choses en main et offrait deux superbes ballons à Diawara en fin de période sans que le Gym parvienne à trouver l'ouverture. Les deux équipes regagnent donc les vestiaires sur un score de parité mais le Gym s'est rassuré, produisant l'intégralité du jeu pendant quarante-cinq minutes.

La deuxième période redémarrait sur le même rythme. Cherrad dévissait sa reprise sur une bonne remise de Diawara (49è). D'Amico recevait - enfin - son premier carton jaune sous les vivas de la foule : on se serait cru pendant un instant à une corrida !

Le but mérité de Malek Cherrad

Un centre fuyant de Brunel dégagé de la tête par Abardonado (53è), c'est bel et bien la seule mini-occasion du LOSC après une heure de jeu. Mais, enfin, le Gym trouve la faille. Everson feinte la frappe à l'entrée de la surface pour servir Diawara. Intelligemment le meilleur buteur du Gym décale Cherrad sur la droite. Malek s'applique et sa frappe à ras de terre, bien que détournée par le bout des gants de Wimbée termine sa course dans le petit filet. C'est la délivrance pour tout le stade et plus particulièrement pour le numéro 7 du Gym qui a mérité cette réalisation, tant il s'est battu dans cette rencontre.

Le LOSC tente de profiter d'un moment d'égarrement du Gym pour se montrer enfin dangereux. Mais Grégorini et Captain' Cobos se chargent d'écarter le danger. Lille va de plus perdre dans la foulée son teigneux D'Amico. Le lillois, à la lutte avec Everson, s'effondre sous les yeux de M. Lhermite. Deuxième carton jaune pour simulation, c'est le chemin des vestiaires mais D'Amico ne semble pas accepter la sanction et va même pour s'en prendre physiquement à l'arbitre, difficilement maîtrisé par ses partenaires.