Ca repart fort pour le Gym, qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France, au terme d’un match maitrisé à la Beaujoire, grâce à des buts de Digard et Brüls.

Après avoir mangé son pain noir cet automne, l’OGC Nice est passé à un tout autre régime. Cela lui ouvre sans doute un peu plus encore l’appétit. Tant mieux, en se qualifiant, un nouveau match s’est ajouté à son planning chargé de reprise : un 16^e de finale de la Coupe de France, le 21 ou le 22 janvier,  face à un adversaire désigné par tirage au sort lundi soir.

« J’espère qu’on continuera le plus longtemps possible de jouer tous les 3 jours. Ce sera bon signe », déclarait Claude Puel vendredi dernier. Ses joueurs ont fait ce qu’il faut pour, en empilant une 4^e victoire de rang.

Après leurs 3 succès en clôture de 2013, les Aiglons ont ainsi démontré dès le premier rendez-vous de 2014 que la trêve n’avait en rien stoppé leur élan.

Voilà trois mois et des poussières, les Rouge et Noir avaient rendu une bien mauvaise copie. Ils étaient complètement passés à côté de leur sujet à la Beaujoire. Peu dangereux, peu agressifs. Dimanche, c’est bien simple, ils ont fait tout le contraire. Un véritable esprit « coupe », avec un pressing haut qui a autant surpris que bousculé les joueurs de Der Zakarian. Et ce, d’entrée de match. A peine quatre minutes, et Bosetti profitait d’une récupération d’Eysseric pour effacer le portier, mais il butait sur Djilobodji revenu à toute hâte. Tout juste huit, et l’OGC Nice prenait les devants. En voulant servir Pied d’une longue ouverture depuis la ligne médiane, Digard ne trouvait pas l’attaquant (victime d’un tampon de Vizcarrondo) mais il trompait la vigilance de Zelazny, la doublure de Riou bien mal inspirée sur le rebond (0-1, photo ci-dessus). Le genre de but qui arrive régulièrement sur nos écrans depuis l’Ecosse ou l’Angleterre et dont se repait le web. Les 15.000 spectateurs en restèrent sans voix. Et leur équipe sans grande réaction.

Le Gym, fidèle à sa ligne directrice, sera ainsi tout proche de doubler le score. Deux fois par Jérémy Pied, avec tour à tour Bosetti puis Kolodziejczak au service (26^e et 30^e).

Ils le feront en toute fin de partie, après un numéro de Christian Brüls (0-2, 88^e). La réalisation étant à la hauteur de la qualité de la passe d’Alexy Bosetti, auteur d’un match plein à la pointe de l’attaque en l’absence de Dario Cvitanich, ménagé.

Avec ses deux buts d’avance, le Gym pouvait totalement respirer. Même si la deuxième mi-temps, en dépit d’un peu de déchet, n’aura pas été trop étouffante, malgré d’autres intentions nantaises et trois entrées offensives. Généreux et disciplinés, les Niçois les ont contenues jusqu’au bout. Le chemin à tracer pour cette 2^e saison qui débute. La voie à suivre pour le retour à la Beaujoire, en quart de finale de la Coupe de la Ligue, dans dix jours.

© Photo FC Nantes - A.D.

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