Darío
Cvitanich
AR
Attaquant
Aiglon de 2012 à 2014
76
matchs36
butsDate de Naissance | 16 mai 1984 |
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Lieu de Naissance | Baradero (Argentine) |
Poste | Attaquant |
Pied fort | Droit |
Club formateur | Banfield |
Biographie
C’est l’histoire d’un petit Argentin au coeur énorme. L’histoire d’un attaquant qu’on était certain d’aimer avant même de le rencontrer. Dario Cvitanich a le gabarit de tout le monde et le talent de personne. Débarqué d’un des plus grands clubs d’Europe - l’Ajax Amsterdam - après des escales dans son pays natal (Boca Juniors) et au Mexique (Pachuca), Super Dario arrive sur la Côte d’Azur tel un prince.
L’histoire retiendra - ou pas - qu’il a été présenté au stade du Ray, à la mi-temps d’un match amical entre Nice et Fulham. Echarpe autour du cou, Dario assiste à la déroute d’un Gym en pleine construction (0-4) dont il va devenir la pierre angulaire. Après avoir respecté la règle des trois soirs sans conclure, le numéro 12 trouve l’ouverture à Brest, en Coupe de la Ligue (2-4, doublé), 3 jours avant de marquer face à Bastia (2-2). Il n’a besoin que de 16 matchs de championnat pour atteindre la barre des 10 buts. Savant mélange de malice et de finesse, son jeu charme tout un peuple. Son attitude et sa classe naturelle, au moins autant. Peu à peu, ses performances rapprochent une ville de sommets regardés de trop loin depuis bien trop longtemps. Les Niçois finissent par y planter leur étendard un soir de mai, à Ajaccio (0-2). Un 29e match ponctué d’une 19e réalisation pour un Cvitanich, fêté comme un héros lors du retour à la maison.
Qualifié pour le barrage d’Europa League grâce à sa 4e place, le Gym est éliminé par Limassol (2-0 ; 0-1). Sur le banc à Chypre, l’Argentin ne parvient pas à marquer plus d’un but lors de la 2e manche. Le club, lui, continue d’écrire son histoire en quittant le Ray pour l’Allianz Riviera. C’est à Dario Cvitanich que sont confiées les clés de la nouvelle maison, où il inscrit le premier but de l’histoire, devant 34 459 spectateurs (victoire 4-0 face à Valenciennes). Il devient aussi l’homme qui offre le premier derby face à l’OM (1-0), apportant un rayon de soleil au cours d’une saison collectivement décevante (17e place finale).
Les « Ohé, Ohé, Ohé, Ohé, Dario, Dario » résonnent encore un semestre. Devenu le meilleur scoreur niçois du 21e siècle (il a été dépassé depuis par Balotelli et Plea), le buteur traverse de nouveau l’Atlantique en janvier 2015. Après 76 matchs et 36 réalisations, il retourna à Pachuca, avant de découvrir les U.S.A (à Miami), puis de retrouver son club formateur, Banfield, en compagnie de son grand ami Renato Civelli. Toujours attaché à l’OGC Nice, Darioa continué de régaler dans son pays natal, où il a soulevé, à 34 ans, le trophée de champion avec le Racing en 2019. Après avoir raccroché les crampons, la légende du Gym a retrouvé les supporters en 2023, 8 ans après son départ. Un retour chargé d'émotions...