Naples - Nice
San Paolo : « Un paradis habité par des diables »
Présenté comme l’un des stades les plus chauds d’Europe, le San Paolo accueillera ce mercredi le barrage aller de la Ligue des Champions entre Naples et le Gym.
Les Romains ont le Colisée. A Naples, l’arène encadre un rectangle vert chargé d’histoire. Les crampons ont remplacé les glaives, la tunique du Napoli la cuirasse. Créé en 1959, le stade garde un côté à l’ancienne rendant sa visite à la fois surprenante et impressionnante.
Des murs gris et imposants, un toit massif cernant le ciel et installé lors du mondial 90, des tunnels bleus, une piste d’athlétisme séparant les tribunes du stade, un 3e anneau fermé en 2007 pour des raisons de sécurité (qui a fait chuter la capacité de 80 000 à 55 000 places)... Le San Paolo, à la fois vestige et fournaise, comme la ville dont il est l’emblème et qu’il résume sur l’un de ses murs par cette phrase sans équivoque : « un paradis habité par des diables ». Paradis gardé par le Très-Haut, puisque San Gennaro (le saint-potecteur de la ville) et les saints escortent les joueurs à leur entrée sur le terrain.
Des joueurs qui, une fois sur le pré, sentent trembler la terre autour d'eux les soirs de Ligue des Champions, lorsque démarre la plus belle musique de la planète foot.
En l'occurrence ce mercredi, peu avant 20h45...