4 jours après le superbe succès à Bastia, le Gym accueille Bordeaux, ce soir (à 19h) avec de la suite dans les idées, et un objectif martelé par Claude Puel : renouer avec le succès à domicile !

Coach, est-ce que la victoire dans le derby est encore dans les têtes du groupe ?

Non, il y a un temps pour tout, et maintenant Bastia, c'est de côté. On a réalisé quelque chose de bien : c'était ce qu'on avait à faire, car on était en dette de points. Le plus important, maintenant, c'est ce qui arrive. Il faut se remobiliser très vite et se concentrer sur le match qui suit. J'aime bien quand ça s'enchaîne. Les joueurs découvrent aussi ça, même si ça ne se fera que sur une semaine, c'est bien. La rencontre de Bordeaux va être encore très importante. Face à un adversaire très solide, très costaud, qui met beaucoup de volume sur ses derniers matchs, ce ne sera pas évident. La préparation ? Il y a un peu plus de place pour la parole, parce que les entraînements sont allégés. C'est de la récupération avant tout, physique, mais aussi psychologique, de façon à être bien concentré et frais pour ce match de Bordeaux.

Après une victoire à l'extérieur, il s'agit maintenant de capitaliser à domicile...

On a vu un bon match à Bastia, parce que les deux équipes voulaient le gagner, tout simplement. Les joueurs du SCB ont été très généreux, se sont projetés vers l'avant, ont essayé. Ça a donné une rencontre ouverte, avec des situations, des occasions, des émotions. Lors de nos 3 dernières rencontres à domicile, les équipes ne jouaient pas, ne sortaient pas, attendaient un contre... On verra ce que Bordeaux nous présente. A nous de trouver des solutions.

On doit être performant dans les situations de contres lorsqu'elles se présentent, mais on doit l'être également dans le jeu haut, face à des blocs renforcés, où il faut arriver à faire sauter le verrou. On aimerait prendre les points à domicile, devant nos supporters, dans ce stade. De ce côté-là, c'est vrai qu'on est manque. Pour avoir de la constance, de la régularité, il faut faire attention à notre environnement, qui peut monter haut, descendre bas. Nous (joueurs, groupe, staff) devons nous inscrire dans une régularité. Tant mieux si elle nous fait plaisir et si elle fait plaisir à nos supporters, car on est là pour ça.

Quel regard portez-vous sur l'adversaire bordelais ?

Bordeaux est une équipe qui resserre les lignes, met beaucoup d'agressivité dans la récupération du ballon, est capable de presser haut, empêche l'équipe adverse de jouer. Il y a beaucoup de densité physique, de joueurs de percussion. C'est un match costaud qui nous attend, face à un adversaire très puissant. Ils ont pris un rythme, change pas mal d'équipe à chaque match. Il y aura de la fraîcheur, on ne compte pas sur un coup de moins bien. On sait qu'il y a de la réserve, des jeunes qui arrivent, qui sont lancés. De notre côté, on ne doit pas verser dans l'euphorie quand ça va bien, ou le catastrophisme quand ça va moins bien. Il faut avoir de la régularité dans nos émotions, notre caractère, notre ambition. Et il faut marquer des points...

 

Le dernier 11 bordelais

Carrasso – Yambéré, Pablo, Pallois – Gajic, Chantôme, Poko, Contento – Khazri – Rolan, Thelin.

 

L'arbitre

Ce deuxième match en trois jours sera arbitré par Nicolas Rainville, assisté à la touche de David Benech et Julien Pacelli. Nommé meilleur officiel de la précédente journée par L'Equipe, il dirigera une rencontre des Aiglons pour la première fois de la saison. Lors du dernier exercice, il s'était rendu une seule fois à l'Allianz Riviera (lors de la 37e journée) pour un succès 2-1 du Gym face à Lens. 

 

Historique

Les 5 derniers Nice – Bordeaux

2014 / 2015 : 1-3

2013 / 2014 : 1-2

2012 / 2013 : 0-1

2011 / 2012 : 3-0

2010 / 2011 : 2-1

 

Le joueur à surveiller

Trois buts inscrits et deux passes décisives en ce début d'exercice : Wahbi Khazri s'est imposé comme le véritable maître à jouer des Bordelais depuis qu'il a posé le pied en Gironde (saison 2014 / 2015, ponctuée de 9 buts et 4 " passes dé' "). Révélé au haut niveau à Bastia, le jeune international tunisien (24 ans) possède une palette qui le rend redoutable. Technique, intelligent, endurant et adroit sur phases arrêtées : il incarne la plaque tournante du jeu offensif des Marine et Blanc. Une plaque mouvante et dangereuse.

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