Interview

Seri : « Le discours de Nice m'a convaincu »

Il posera bientôt ses valises sur la Côte d'Azur, pour démarrer la préparation estivale du Gym, le 29 juin prochain. En attendant de goûter au terrain sous ses nouvelles couleurs, Jean-Michaël Seri livre ses premiers sentiments à OGCNICE.com. Confie la joie qui l'anime au moment de relever un nouveau challenge, son envie de passer des paliers intelligemment, et la volonté de s'imposer dans un championnat majeur comme il a su le faire en Côte d'Ivoire, son pays d'origine (à l'Africa Sports ou l'ASEC Mimosa) ou encore au Portugal, sous le maillot de Paços de Ferreira.

Jean-Michaël, que symbolise pour toi le fait de rejoindre l'OGC Nice ?
Une grande joie et une immense fierté. Je suis vraiment très heureux d'avoir été approché par le club, surtout lorsqu'on se remémore la manière dont se sont déroulées les choses. Nice m'a respecté dès les premiers contacts, et je suis conscient que pouvoir porter ce maillot va être un privilège. Je vais tout faire pour l'honorer comme il se doit.

Alors que tu as reçu de nombreuses sollicitations, pourquoi avoir choisi le Gym ?
Parce que dès le début, le club s'est montré très correct avec moi. Le Directeur Général (Julien Fournier, ndlr) s'est déplacé pour me voir au Portugal, ce qui m'a beaucoup touché ; et quand je suis venu ici, j'ai pu parler avec le coach. Il m'a expliqué ce qu'il attendait de moi, la philosophie de l'équipe, en me disant tout simplement que l'OGC Nice aimait jouer au ballon, et que c'est pour cela qu'il m'appelait. Son discours m'a convaincu et, pour dire la vérité, je n'ai pas hésité un seul instant au moment de m'engager. Surtout que je sais qu'avec lui (Claude Puel), je vais progresser.

Quel bilan peux-tu dresser de ton passage à Paços de Ferreira (2 saisons, précédées de 6 mois dans la réserve de Porto) ?
Le bilan de mon aventure à Paços est positif. La dernière saison fut une saison pleine, autant collectivement que sur le plan individuel (il a été élu meilleur joueur du club, ndlr). J'ai beaucoup évolué par rapport à la précédente, sur différents aspects de mon jeu, mais si je devais ne retenir qu'un point, je dirais que j'ai progressé au niveau de la qualité de mes transmissions. J'y ai toujours attaché beaucoup d'importance, et je pense que cette dernière saison m'a permis de franchir une étape supplémentaire. Maintenant, il faut continuer sur cette voie, et poursuivre le travail.

« Nice, et rien que Nice »

Quelle image avais-tu du Gym avant de t'engager au club ?
Plus jeune, je suivais beaucoup le championnat de France. Dans mon esprit, je garde notamment l'image de l'équipe niçoise de l'époque Emerse Fae, Baky Koné, ou encore Renato Civelli. Je me souviens également de l'année où le club a terminé 4e. Mais à côté du passé, j'ai également été très attentif à la saison dernière, en observant le plus de matchs possibles. Le Gym est un bon club, qui joue avec ses valeurs, et encore une fois, je suis très fier de pouvoir le rejoindre.

Que t'inspire le fait de découvrir la L1 ?
C'est un nouveau cap très important pour moi. En Côte d'Ivoire, la Ligue 1 a beaucoup d'impact, et reste suivie par énormément de monde. C'est une très grande vitrine. Du coup, forcément, si tu aides ton club à grandir et que tu brilles, ça ne peut être que positif pour toi. C'est l'un des plus grands championnats, et j'ai vraiment hâte de le découvrir.

"Briller" ici pourrait te permettre de franchir un palier avec la sélection nationale ivoirienne...
La sélection est toujours une grande fierté pour moi. J'ai été appelé à plusieurs reprises, notamment à l'époque où Didier Drogba était en pleine forme, lorsque j'évoluais au pays. J'ai déjà fait des bancs, mais je n'ai pas encore eu la chance de rentrer. Cependant, je ne peux pas dire que je viens ici par rapport à elle. Je ne me projette pas trop loin, et mon objectif premier demeure simple : je veux faire une bonne préparation et un bon championnat. Mon objectif c'est Nice, et rien que Nice.