Interview

Le Président appelle à la mobilisation

Après la défaite concédée hier soir à l’Allianz Riviera, Jean-Pierre Rivère, a quitté le stade en colère. Au lendemain de cette nouvelle déconvenue, le président niçois s’exprime.

Président, on vous a senti en colère en quittant le stade. Avec un peu de recul, comment analysez-vous la rencontre d’hier soir ? 
Je n’étais pas en colère, j’étais très en colère ! Et aujourd’hui, avec le recul, rien n’a changé ! Je suis révolté par les prestations que nous produisons en ce moment. Il faut qu’on se mobilise. Je n’arrive pas à comprendre que cette équipe soit capable de faire un si beau mois de janvier, un mois de février qui aurait pu être meilleur sans les circonstances que l’on connait, et qu’elle montre ce visage en ce moment. 

Que répondez-vous à ceux qui voient le Gym prendre la direction de la relégation ? 
Je leur répondrais qu’ils ont raison d’être inquiets et que nous le sommes tout autant. Avec ce genre de prestations, nous en prenons le chemin. Mais pour moi, il est absolument hors de question, avec l’équipe que nous avons, que nous nous laissions aller sur ce chemin-là. Il faut que les joueurs prennent conscience que ce club est une institution qui fête ses 110 ans cette année, et je ne veux même pas envisager qu’on puisse en arriver là. Il faut que tout le monde se mobilise pour se remettre dans la bonne direction.

Selon vous, qu’est ce qui ne va pas ? 
Beaucoup de choses ne me conviennent pas, et il faut les rectifier en urgence. On le fera en étant tous solidaires. Il est nécessaire que tout le monde se ressaisisse pour éviter de glisser sur cette pente qui peut être très dangereuse. Il faut agir très vite ! On va à Lyon samedi prochain. Après, il reste 8 matchs. C’est un plan Orsec qu’il faut sortir. 

La rencontre d’hier soir se disputait à huis clos. Un tel contexte a t’il une part de responsabilité dans cette contre-performance ? 
Certainement, mais on ne va surtout pas se voiler la face et se réfugier derrière de fausses excuses, ce serait une énorme erreur. La défaite d’hier soir, c’est notre responsabilité, et à nous uniquement. 

Selon vous, les joueurs ont-ils conscience de l’urgence de la situation ? 
J’espère qu’ils en ont conscience. Et si ce n’est pas le cas, nous allons oeuvrer toute cette semaine pour mobiliser l’ensemble du club, et nos supporters, pour sortir de cette mauvaise passe. 

Qu’attendez-vous de cette équipe pour cette fin de saison ?
Il faut se battre comme des chiens et aller chercher le moindre point. Nous devons faire des prestations solides, être costaud et ne rien lâcher. 

N.B.