Attaché à préserver un football populaire à Nice, l’OGC Nice est à l’initiative d’une réunion qui mettra jeudi pour la première fois autour de la table les autorités, les supporters, le club et la municipalité. En jeu : ouvrir le dialogue et construire l’avenir des tribunes, ensemble. Les explications de Jean-Pierre Rivère.

Comment est née l’idée de cette réunion ?
C'est du bon sens. On a différents types d'interlocuteurs, que ce soient les supporters, les autorités, le club, la mairie, le ministère de l'Intérieur. Chacun se parle par médias interposés, et jamais en direct.
Il y a une incompréhension entre les uns et les autres. Quand on a la possibilité de s'expliquer en face à face, que chacun peut exposer sa situation, sa vision et ses contraintes, on a plus de chances de réussir. Quand on est dans l'échange, on comprend toujours un peu mieux l'autre. Notre volonté première était donc de faire se rencontrer toutes ces entités pour la première fois et qu’un dialogue s’ouvre.
On ne peut pas présager de ce qui se passera après cette réunion. Tout n'est pas simple, tout ne va pas être parfait du jour au lendemain, mais notre objectif est d'aboutir à du concret. Et qu'au final tout le monde puisse vivre sa passion du football en harmonie avec toutes les règles qui le régissent. 

Percevez-vous un esprit d’ouverture de chaque côté ?
Oui, tous sont prêts à jouer le jeu. C’est déjà pour nous une petite victoire. A l’image de monsieur Boutonnet (directeur de la division nationale de lutte contre le hooliganisme au ministère de l'Intérieur) qui viendra spécialement de Paris, tous les participants souhaitent que cette réunion soit constructive et que l'on aille vers des choses positives.
C’est une aventure commune. Il faut évoquer le passé en toute sérénité et surtout construire l'avenir ensemble avec toutes les composantes.

A travers cette réunion, mais aussi d’autres actions et prises de position, le club met en avant un modèle…
Il est simple. Nous voulons que le football à Nice soit populaire, avec une ferveur propre au Sud. Et que tous les catégories sociales, tous les types de public du plus jeune au plus âgé, prennent du plaisir à vivre un match de football à l’Allianz Riviera, en toute sécurité. C’est tout à fait compatible. Un match de football, c'est une fête et cela doit le rester.

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