L'entraîneur des Aiglons reconnaît sans détour la supériorité de Montpellier ce samedi soir.

Claude, comment analysez-vous cette défaite ?
Il faut déjà féliciter cette équipe de Montpellier qui a été entreprenante et a su bien manoeuvrer. De notre côté nous avons eu beaucoup de difficultés à rentrer dans le match, à se trouver. Nous avons eu beaucoup de déchêt, nous n'étions pas dans les duels.
Montpellier nous a été largement supérieur. Quand il y a autant de différence entre les deux équipes il n'y a pas grand chose à faire, même si on y a un peu cru en revenant à 2-1. Le troisième but nous fait mal, même si nous n'avons pas eu énormément de situations pour revenir.
Nous avions trop de manques pour rivaliser. Que ce soient dans les aspects techniques ou physiques. On a rarement espéré car nous étions trop loin de ce qu'on peut, de ce qu'on doit faire. Il n'y a rien à redire sur cette défaite.

Est-ce la fatigue due à l'enchaînement des matchs avec un groupe restreint ?
On tire beaucoup sur les organismes mais ce n'est pas que ça, c'est un ensemble. Certains avaient été protégés dans la semaine. Nous sommes passés à travers, tout simplement, le staff y compris, car on n'a pas su mettre les joueurs dans les bonnes conditions psychologiques.
On pourra dire beaucoup de choses. Le résultat c'est que l'on a perdu, et qu'on ne méritait pas autre chose. Il faut dire bravo à Montpellier et se remettre au travail.

Votre équipe ressemble parfois à Docteur Jekyll et Mister Hyde d'un match sur l'autre...
Etre capable d'enchaîner les matchs, de répondre dans la régularité, cela fait partie de la progression d'un groupe. Ce soir nous n'y sommes pas parvenus. Il y avait beaucoup mieux à faire. C'est sûr que parfois on a l'impression de gâcher, mais il faut accepter le verdict. Si le foot était un long fleuve tranquille, surtout avec un groupe aussi jeune, ça se saurait. 

---